in situ architectes
123 rue mac-mahon — 54000 nancy
t +33 (0)3 83 36 40 84
f +33 (0)1 55 66 63 81
agence@insitu-scop.fr
scop sarl d’architecture
à capital variable
numéros à l’ordre des architectes
régional . s57—national . s2684
siret . 398 321 901 000 25
Le Parc urbain est imaginé tel un point de liaison entre Golbey et Epinal. Il permet aux cyclistes, promeneurs et habitants de passer d’une rive à l’autre. Il s’intègre dans la liaison verte Epinal-Bouzey et offre ainsi aux voyageurs une pause et une animation sur leurs parcours, et aux habitants un cadre exceptionnel de divertissement. Situé sur l’Île sous la Gosse, face au port d’Epinal, l’aménagement de ce parc est aussi un moyen de penser la reconquête des délaissés urbains.
Un point de couture et de liaison
Plusieurs passerelles sont lancées au dessus de la Moselle et du canal des usines. Elles sont haubanées sans piles intermédiaires dans la rivière. Elles permettent le passage de l’eau lors des périodes de hautes crues. Les ouvrages sont en métal/bois.
Une scénographie naturelle
L’aménagement utilise la topographie du terrain et les ambiances paysagères existantes afin de créer différents espaces (jeux pour enfants, pique-nique, amphithéâtre, labyrinthe, sentier de découverte des Berges de la Moselle). Le couvert forestier sauvegardé a donc été élagué et assaini de toutes les plantations masquant les vues sous futaie. Ces aménagements se concentrent sur un axe structurant reliant les deux nouvelles passerelles.
Différentes ambiances ont été créées, elles sont adaptées à toutes les tranches d’âge. La scénographie du lieux vise à mettre en scène les grandes composantes paysagère de l’île et la biodiversité de la rivière. Les espaces de jeux ont été implantés dans les clairières des massifs boisés. Les jeux présentent un caractère «nature» à dominante bois. Une dépression naturelle a été aménagée en amphithéâtre de verdure, elle peut accueillir les lecteurs mais aussi des événements plus festifs. Une promenade est aménagée le long des berges de la Moselle. L’ensemble de ces berges a été réhabilité en saulaie naturelle, dans laquelle ont été implantés des postes d’observation de la rivière et de ses abords.
Une reconquête des rives
Pour parler ou découvrir un cours d’eau , il convient de retravailler ses rives. In situ a renaturé l’ensemble du linéaire pour conforter et consolider les berges. De cette manière, le Parc est à l’abris des crus. L’équipe a travaillé en étroite collaboration avec VNF. Le parc urbain de La Gosse et la vélo route ont été conçu dans la continuité de la programmation de la halte fluviale.
L’opération est située sur la frontière franco-allemande et se développe sur 90 hectares, boisée à plus de la moitié. Le Warndt parK a une vocation d’accueil d’activités économiques, de Waldstadt (quartiers d’habitat dans la forêt), d’aire de loisirs, de commerces mais également d’un pôle de services (crèches, maison du parK, restauration, pôle de formation).
La forêt n’a pas de frontière, elle constitue un unique paysage. La forêt se met en scène, elle offre une échelle au site. Sans elle, le Warndt Park n’est plus. Le projet s’articule donc autour de cet environnement fort et sur l’évocation des énergies inhérentes à ce milieu. L’aire de loisirs se veut un terrain d’expériences sensibles, de pratiques pédagogiques et de rencontre intergénérationnelles avec comme source d’inspiration la forêt et toute la biodiversité qu’elle accueille. Les ressources
naturelles sont ainsi réutilisées, détournés afin de créer une atmosphère de récupération et d’inventivité propice à ce lieu. Les
matériaux tels que le sable, le bois et le mulch sont issus de la forêt et irrigue l’ensemble du site. Comme le projet s’inscrit dans un temps long, un parc éphémère viendra initier de nouveaux usages afin d’installer une nouvelle dynamique.
La signalétique.
L’ensemble de l’opération est traversé par un marquage au sol qui guide les différents usagers. En plus d’être fonctionnel, le marquage devient un motif paysager qui créé une identité au site. Le marquage joue avec une gamme de mobilier qui
reprend les couleurs des fonctions renseignées.
Le projet de zone de loisirs prend place entre la ville de Guénange et la Moselle. Il requalifie les plans d’eau résultant de l’exploitation d’une carrière en zone inondable. Le maître d’ouvrage souhaite offrir aux usagers un espace multifonctionnel, comprenant des aires de jeux, des infrastructures de loisirs nautiques, des hébergements et un équipement de spectacles en plein air.
Entre la prairie, la zone humide, le plan d’eau et la rivière, le promeneur découvre la faune, la flore et un nouveau regard sur le paysage. La topographie régit les vues, le bruit et les relations aux verticalités et horizontalités.
Le projet s’articule autour de principes environnementaux tels que : l’imperméabilisation limitée des sols, la renaturation du site et des berges des bassins, la création de corridors écologiques plantés en accord avec la faune colonisante, la création d’un réseau de noues ou encore la création de zones humides dans un contexte d’inondabilité.
Cette étude a débutée en 2010, le projet se poursuivra dès la fin de l’exploitation de la carrière prévue dans 10 ans.
Le site des Vergers est situé en entrée d’agglomération au Nord de Nancy, au droit de l’A31. L’étude concerne des délaissés du périurbain, des friches naturelles et commerciales, des espaces résiduels. IN SITU et NEGE sont missionnés pour une étude de programmation du site dans un objectif d’extension d’une zone commerciale et de création d’un quartier d’habitat. L’équipe porte toutes les analyses : immobilier, foncier, bilans, objectifs réglementaires, enjeux urbains et sociaux.
Le site des Vergers est actuellement en friche. La zone commerciale du Grand Air, créée dans les années 90, est enclavée, peu attractive et perd des enseignes régulièrement. Elle souffre d’un manque de structuration et son paysage est confus. Tout a été conçu pour la voiture et aujourd’hui les usagers qui y consomment sont les habitants des quartiers limitrophes (les Mouettes,…). L’étude de programmation a démontré qu’il était possible de concevoir un quartier d’habitat au droit de la rue des Forts mais qu’étendre la zone commerciale ne résoudrait pas l’attractivité du site. L’A31 est aujourd’hui vécue comme une barrière, il est donc urgent d’organiser le développement à l’ouest de cet axe de contournement de l’agglomération. D’autant que le manque de structuration de l’ensemble pèse sur les circulations. L’ensemble Croix des Hussards-Grand Air et Vergers doit retrouver une urbanité et un paysage qui organisent, orientent et rendent possible des échanges doux ou motorisés. C’est à cette seule condition qu’un développement est possible. Il convient donc d’investir pour réhabiliter plutôt qu’exproprier pour s’étendre. C’est une question de priorité et de financements. La couture urbaine rapproche les fonction, mutualise les équipements, créé des échanges, du vivre ensemble, de nouveaux besoins.
Les Vergers.
Le quartier d’habitat s’inscrit sur le coteau en friche dans une relation sensible avec la topographie. Ainsi, les constructions s’insèrent dans la pente de manière à maximiser les apports solaires, se protéger du vent et du vent et de la pluie tout en s’inscrivant dans la pente.
La mission d’in situ s’accompagne de la rédaction d’un cahier des prescriptions architecturales, urbaines et paysagères. Y sont traitées, entre autres, les conditions d’insertion des constructions dans la pente ainsi que la manière de traiter talus, déblais, remblais et inscription dans le paysage.
Situé à la périphérie directe d’Epinal, l’étang de Bouzey, dont la fonction première est celle de réservoir pour le canal de l’Est, est devenu aujourd’hui un lieu de loisirs nautiques et de plein air.
Notre proposition a consisté à contrôler les déplacements et à qualifier les cheminements. Ainsi, les cheminements piétons sont séparés des espaces de stationnements par des plots en bois ou des plantations arbustives. Des promenades en haut de talus ont été aménagées et traitées par des platelage bois ou des revêtements sablés. L’ensemble a été composé de manière à mettre en scène l’environnement et le paysage proche et lointain.
L’aménagement paysager de l’étang de Bouzey a été réalisé de manière à respecter le milieu hygrophile du rivage. Les aménagements de Bouzey ont été réalisés autour des activités nautiques. Une longue plage de baignade a été mise en œuvre. Elle est accompagnée d’un poste de secours, lui aussi bardée de bois. Un petit embarcadère a été réalisé, il permet le départ et l’arrivée des pédalos et autres barques. Des zones calmes et naturelles ont été préservées de manière à entretenir l’activité pêche de l’étang.
Victime de son succès, le Col de Grosse Pierre se doit aujourd’hui de changer de peau, pour passer de celle d’un lieu-dit à un lieu sûr. En effet, entre skieurs, motos, automobilistes, cyclistes, on se marche dessus ! C’est aussi le moment de redonner une réelle identité à ce magnifique belvédère.
Réorganiser – sécuriser – montrer. Voici les trois enjeux portés par ce projet du nouveau col de Grosse Pierre. Réorganiser les flux et déplacements – entre skieurs, marcheurs, automobilistes, cyclistes, motards, enfants. Sécuriser pour que la traversée de la route et du parking ne soit plus des carrefours dangereux entre piétons et automobilistes. Enfin, montrer, c’est à dire redonner une image attractive du site, à l’aide de motifs paysagers locaux comme la pierre sèche, tout en travaillant finement la topographie, afin que l’intervention tire au maximum parti de l’existant pour une intégration parfaite du site dans son environnement naturel et fini la nappe d’enrobé !
Le bailleur social Logiest a décidé de mettre à jour son patrimoine immobilier sur le quartier Ravel à Thionville.
La viabilisation n’est pas modifiée mais les maisons insalubres sont démontées et remplacées par un programme d’habitat mixte.
Certaines démolitions laissent la place à un parc intergénérationnel.
La déconstruction des bâtiments est sélective et valorisée dans un système d’économie circulaire. Réalisée dans le cadre d’un urbanisme transitoire, un village formation est installée sur site sur le thème de la valorisation des déchets et de leur réemploi.
Le site de Monbois bénéficie d’une position privilégiée, à proximité de la faculté des Lettres, il est niché au cœur d’un ilot forestier en plein environnement urbain dense et circulé. Ces atouts en font un lieu d’accueil stratégique pour les étudiants.
L’histoire et l’identité de ce site sont étroitement liées aux bâtiments d’origine et à leur parc. La ceinture végétale, aujourd’hui classée, offre un environnement protecteur aux étudiants. Dans le cadre de la réhabilitation de la résidence, les aménagements paysagers proposés cherchent à recréer du lien entre les bâtiments, accueillir les usages étudiants et s’intégrer à cet espace patrimonial.
Le parvis haut est le lieu d’accueil de la vie étudiante. Il s’inscrit dans la continuité des communs du bâtiment : le hall d’accueil, la cuisine collective et la salle de restauration. Ce lien entre intérieur et extérieur renforce ce pôle de vie de la résidence. Trois containers ont été posés sur le parvis, reprenant ainsi les éléments structurels utilisés en extension de façade, ils accompagnent les usages des étudiants : foodtruck, local vélo, rangement mobilier…
Le jardin s’étire depuis le parvis d’accueil en direction de la rue de Boudonville. La topographie, complètement reprise, descend vers le Nord en suivant des courbes plus naturelles soulignées par des gradins en béton. Les espaces paysagers permettent d’infiltrer les eaux pluviales en dessinant de légères dépressions sèches et accessibles la majeure partie du temps. La végétation accompagne la transition depuis la base vie du parvis vers le parc ouvert donnant sur la rue. Elle dessine des espaces intimes pour s’isoler, lire et souffler dans un cadre apaisant. Un mobilier amovible et coloré est décliné sous la forme de chaises, tables, transats et anime les lieux.
La commune de Maron lance la requalification de la Place du Général de Gaulle et la programmation des Bosquets une ancienne friche ferroviaire le long de la Moselle devenue support de promenades et de nombreux évènements fédérateurs.
La place concentre de nombreux usages et services : école, mairie, café et voie verte en devenir, espace de stationnement … Elle souffre cependant d’un manque de structuration et d’une omniprésence de la voiture qui altère son identité de « place de village ». Le projet cherche à redonner une lecture et une cohérence à la multiplicité de ses usages. Il mise sur la séparation et la sécurisation des flux tout en jouant sur la temporalité et la mutabilité de l’espace public pour s’adapter aux évènements. Le paysage de la commune structure les aménagements de la place, le lien vers la Moselle est affirmé, les trames sont soulignées par des gradins et des plantations.
Lien vers la vidéo présentation du projet : https://vimeo.com/761032603