Etude de programmation pour le nouveau campus universitaire de NEOMA BS

Le campus de Reims de NEOMA Business School se compose de deux campus, à cinq minutes l’un de l’autre par le tramway.
L’étude de programmation urbaine vise à rassembler les deux campus en une opération sur le site en renouvellement urbain de Port Colbert. In SITU est de nouveau associé à la SCET pour cette réflexion urbaine et immobilière.

Port Colbert n’est encore qu’une vaste friche industrielle (28 000 m2), mais bénéficie d’un emplacement privilégié à cinq minutes à pied de la gare centrale de Reims, le long de la coulée verte et du canal. L’opération doit accueillir plusieurs
fonctions urbaines, du logement, des services et équipements mutualisés mais également l’arrivée de deux équipements universitaires dont Neoma BS. IN SITU est missionné pour diagnostiquer l’îlot offert par la ville de Reims, de vérifier ses capacités, le règlement en place et les avantages et inconvénients générés. Pour cela l’étude des sites existants, l’analyse
des usages universitaires et des flux alimentent la réflexion. L’objectif est de produire un nouveau campus dense, vertical.

Plusieurs objets architecturaux seront réhabilités, une halle, des anciens magasins, des silos, une manufacture avec sa cheminée. Le campus réutilise la cheminée et l’ancienne manufacture pour son nouveau hall d’accueil. L’objectif est de s’insérer dans une parcelle en longueur, de créer des espaces publics et paysagers au campus et de maintenir le lien avec le nouveau quartier. La halle mutualisera des fonctions partagées.

Requalification d’une ancienne scierie

Le site est actuellement occupé dans sa partie nord par une ancienne scierie et dans sa partie sud par une menuiserie et des bureaux. Malgré sa situation en lisière de centre-ville, le terrain d’étude offre un paysage en contraste avec le centre bourg. Les maisons mitoyennes laissent place aux façades brutes et aveugles des locaux industriels de la rue des Tournelles. Celle-ci est longée par la rivière et sa ripisylve qui suggèrent l’atmosphère humide des lieux. La rivière sépare aujourd’hui le terrain en deux parties : l’une plus urbaine et industrielle du côté du centre bourg et la seconde comprenant une friche où le végétal
a repris ses droits.

Le site enfriché crée un repère dans le paysage du quartier mais constitue aujourd’hui une coupure dans la pratique du quartier notamment pour relier le centre bourg au quartier des Avioux. Ce potentiel paysagé peut facilement être réutilisé pour créer un parc urbain en lien avec l’EHPAD proche.

Le projet étudie la faisabilité d’un programme mixte contenant du logement senior, des studios pour les étudiants du centre de formation, une couveuse d’entreprises et un musée tourné vers le meuble.

Elaboration du PLUiH de Saint-Dié-Des-Vosges # volet paysage

De part sa situation, en marge du sillon Lorrain et de la vallée du Rhin, le territoire de St-Dié-des-Vosges offre aujourd’hui un paysage plutôt préservé des grandes dynamiques de développement et d’urbanisation qui se sont opérées à l’échelle nationale depuis les années 80. Ce territoire « en marge » souffre néanmoins aujourd’hui de cette situation et d’un manque d’attractivité.

 

La Communauté d’Agglomération a choisi de placer le paysage comme fil rouge tout au long de l’élaboration de son PLUi H. Les interrelations entre les nombreuses thématiques du territoire (habitat, agriculture, tourisme…) ont été abordées et questionnées à travers ce prisme. Cette approche par le paysage a structuré la phase diagnostic jusqu’aux scénarii définissant les objectifs de qualités paysagères du PADD et leur traduction en OAP.

 

Le volet paysage s’est construit autour d’un travail de terrain approfondi déterminant ses dynamiques et ses enjeux. Cette première lecture a été alimentée par les retours des acteurs du territoire lors de plusieurs ateliers de concertation. Ces moments de rencontre et de débat ont permis de déterminer les orientations à inscrire dans le PLUIh et de sensibiliser sur la place de la thématique du paysage, une notion conciliatrice et transversale, dans l’élaboration d’une stratégie territoriale.

Programmation urbaine et immobilière du Campus des Aiguillettes

Le campus des Sciences se situe entre les villes de Nancy, Villers-les-Nancy et Laxou, entre les campus de Brabois et d’Artem, au centre d’un dispositif métropolitain de grande ampleur. Les logements étudiants, les transports, la vie étudiante, les formes urbaines ont permis à l’équipe d’urbanistes de dresser les grandes orientations de l’université pour la reconversion de ce site majeur. La SCET réalise l’analyse foncière et immobilière en termes quantitatif et programmatique. IN SITU réalise les études urbaines et architecturales du site permettront de dégager les perspectives de développement universitaire.

L’inscription dans le site, le jeu des volumes, le dessin des façades, illustrent l’influence de l’architecture de Frank Lloyd Wright découverte à l’occasion d’un voyage aux Etats Unis. Les bâtiments, à l’image de la bibliothèque, affirment une composition sculpturale. Le choix du béton structurellement et en éléments préfabriqués est représentatif des modes constructifs issus de la période de la reconstruction. La reconnaissance d’une valeur historique imposera, dans le cadre des projets de transformation, réhabilitation, rénovation rendus nécessaires par les mises à niveau réglementaires des locaux pour les adapter aux usages contemporains, de considérer l’état initial pour proposer des aménagements en cohérence avec les intentions architecturales du projet d’origine.

Etude de programmation pour la découverture de la Chiers

L’objet de l’étude sur le centre-ville de Longwy consiste à trouver un équilibre entre le potentiel écologique de découverture de la rivière Chiers et un fonctionnement urbain apaisé, le tout au service d’un renouvellement de l’attractivité du centre-ville de Longwy. Un protocole complexe réunit une maîtrise d’ouvrage élargie, composée des deux collectivités principales, Longwy et l’Agglomération mais également la DDT, la sous-préfecture, la DREAL, l’EPAMA, le SIAC, l’Agence de l’eau, et la Région Grand Est. Il existe, à ce jour, une série de projets de développement urbain tout autour du centre-ville (La Briqueterie, Gare Senelle, Rue Neuve, …). La métamorphose du centre-ville permettra alors d’entamer une nouvelle dynamique d’attractivité et de déclencher la réalisation de ces projets. A cela s’associe, la nécessité d’une réflexion sur la réhabilitation de la Vieille-ville aujourd’hui inadaptée à la demande.

Les études sur la découverture de la chiers et la réhabilitation du centre-ville de Longwy se sont construites autour d’un processus de co-construction poussé. La démarche participative s’est opérée à deux échelles. Un comité technique de débat : d’abord au niveau des instances de pilotage, 2 comités ont été créés. Un comité de pilotage classique qui se réunit stratégiquement à la fin de chaque grande phase. Un comité technique qui partage les données, prend part aux études et réflexions.  Ce  comité  technique est un véritable atelier d’urbanisme où les propositions sont débattues. Des ateliers citoyens participatifs : plusieurs ateliers citoyens ont été organisés. Ils testent les principaux usagers sur les propositions des urbanistes. Sur table, les habitants et commerçants fabriquent leurs maquettes qui expriment leurs intentions. Ces intentions sont la base des scénarios à venir. L’équipe In Situ-Nege a mis en place toute une série d’outils pour cette démarche de co-construction : balade urbaine, enquêtes sociales auprès des usagers et des commerçants, enquête dans le train (travailleurs frontaliers), questionnaire en ligne (site internet, facebook, interventions dans les écoles, ateliers citoyens, intentions urbaines et maquettes.

Ateliers de co-construction
Les différents membres de l’atelier ont à leurs dispositions des jetons qui correspondent chacun à un usage spécifique. Après avoir argumenté leur choix, ils disposent l’ensemble des jetons sur le plateau de jeu qui correspond au plan du quartier. Avec des fils de laine, les habitants représentent les liaisons douces et les axes de circulations véhiculées. Dès que l’ensemble des membres du groupe parviennent à un consensus, les éléments sont fixés grâce à des épingles. Pour terminer, les habitants se mettent d’accord sur un titre qui illustre leur proposition, puis viennent présenter leurs intentions aux autres groupes. Deux animateurs sont installés par groupe. Ils s’occupent de relancer les débats, de creuser les thèmes lorsque le groupe n’est pas aller au bout de la réflexion, de ne pas perdre la dimension collective de ce travail sur table et de faire des choix.

Trois intentions urbaines ont donc abouti à trois grands scénarios directement issus des ateliers de co-construction. La problématique tourne autour de la découverture de la Chiers et de l’implantation des grandes fonctions urbaines (commerces, équipements, gare routière,…). Les trois scénarios ont exploré le centre ville de manière très différentes.

La problématique tourne autour de la découverture de la Chiers et de l’implantation des grandes fonctions urbaines (commerces, équipements, gare routière,…). Le scénario 1 piétonnise complètement la place Leclerc et ouvre le plus largement possible la rivière pour offrir une nouvelle image au centre. Le scénario 2 a identifié un nouvel îlot urbain en face de la gare pour l’implantation d’un pôle commercial et d’un silo de parking. Il exprime la volonté de rompre avec un fonctionnement tel que la ville l’a toujours connu et dépasse les limites pour rejoindre le pôle de la gare. Le scénario 3 joue plus l’équilibre entre les intentions. Il préserve des poches de stationnement au sein de la place, séquence la rivière et implante des espaces aérien de représentation (la place). Le bureau d’étude ARTELIA co-anime les études en vérifiant les faisabilités constructive.

Requalification de la place Charles de Gaulle et programmation du site des Bosquets – Maîtrise d’Oeuvre

La commune de Maron lance la requalification de la Place du Général de Gaulle et la programmation des Bosquets une ancienne friche ferroviaire le long de la Moselle devenue support de promenades et de nombreux évènements fédérateurs.

 

La place concentre de nombreux usages et services : école, mairie, café et voie verte en devenir, espace de stationnement … Elle souffre cependant d’un manque de structuration et d’une omniprésence de la voiture qui altère son identité de « place de village ». Le projet cherche à redonner une lecture et une cohérence à la multiplicité de ses usages. Il mise sur la séparation et la sécurisation des flux tout en jouant sur la temporalité et la mutabilité de l’espace public pour s’adapter aux évènements. Le paysage de la commune structure les aménagements de la place, le lien vers la Moselle est affirmé, les trames sont soulignées par des gradins et des plantations.

Lien vers la vidéo présentation du projet : https://vimeo.com/761032603

Schéma directeur urbain du campus universitaire Moulin de la Housse

Cette étude s’inscrit dans une réflexion globale du «campus 3.0» dont les enjeux majeurs sont : la temporalité, la  rationalisation et la mutualisation de ses équipements, le développement d’une réelle identité de l’Université de Reims Champagne Ardenne. Véritable morceau de ville, le campus du Moulin de la Housse souffre aujourd’hui d’un certain isolement.
Les urbanistes et paysagistes ont particulièrement étudié la situation stratégique du campus en entrée de ville, son organisation structurée par de larges perspectives, en lien avec l’héritage du concepteur Marcel Lods. Nous avons été particulièrement attentif à la gestion des déplacements internes et externes au campus et à son ancrage avec la ville.
Suite à cela des scénarios urbains et immobiliers ont été déterminés sur une temporalité de 20 ans . Ceci a abouti à un schéma directeur partagé entre l’URCA et la ville de Reims.

La traversée du centre-bourg

Friauville est un village rue lorrain typique. Défiguré par le passage incessant de la voiture, il s’est mué en un véritable axe routier, reléguant la vie des usoirs au second plan.
Dans le but de retrouver une vie de village, mais aussi de traiter les réseaux aériens, la commune a décidé de lancer une maîtrise d’oeuvre sur sa traversée.
La traversée de Friauville est marquée par plusieurs séquences (usoirs, espaces de centralité, ouverture sur le ruisseau du Longeau). Plusieurs points de conflits ont été identifiés, IN SITU propose des solutions paysagères qui respectent l’identité de la commune. En parallèle, une démarche programmatique a été menée en concertation avec la population.

En phase diagnostic, deux ateliers ont été organisés autour des usages liés aux usoirs et aux places du village. Les participants (20/30 personnes) se sont répartis en groupe de 5/6 personnes traitant d’un côté les usoirs et de l’autre les places.
Chaque groupe se faisait remettre une mallette d’images à coller sur le thème de leurs réflexions. Ils ne pouvaient choisir que 5 images donc 5 usages. Enfin chaque groupe était invité à présenter et expliquer leurs choix. Ces travaux ont été synthétisés de manière à produire les scénarios à venir.

Synthèse de la participation
Les usoirs : les habitants souhaitent que les déplacements piétons se fassent en sécurité et confortablement d’un point A à un point B sans être gênés par la présence de la voiture. Le trottoir pourra être séparé de la voirie. Ils souhaitent la présence de végétaux dans les espaces à traiter, des lieux de repos ombragés. Ils veulent également profiter d’éventuelles surlargeurs pour accueillir d’autres usages rassembleurs.
Les places : un lieu dynamique et animé, un lieu de rassemblement spontané. Les participants souhaitent que l’espace soit vécu comme un lieu de rassemblement pour les fêtes par exemple. Une fontaine serait le signal central. Le lieu pourrait également accueillir un marché et des temps musicaux. Ils souhaitent trouver un mobilier pour le repos. Un four à pain collectif pourrait être imaginé afin d’inscrire de nouveaux usages dans les habitudes des Friauvillois.

Requalification de la place Charles de Gaulle et programmation du site des Bosquets – Concertation

Le site des Bosquets, après avoir été longuement exploité par l’Homme, est devenu aujourd’hui un lieu de loisir et d’accès à la Moselle apprécié au-delà de même des limites communales. Cette attractivité questionne l’impact des usages sur ce milieu en reconstruction et ses écosystèmes. Cette friche est à repenser comme un lieu de vie à partager entre l’ensemble des êtres vivants comprenant aussi bien l’usager que la faune et la flore.

 

Pour traiter ces questions et établir collectivement un schéma d’aménagement, une démarche de concertation citoyenne a été mise en place. Elle s’est déclinée en trois moments complémentaires :

– un atelier avec les élèves de l’école sous forme d’une balade de découverte pour exprimer leur ressenti sur le site,

– une balade commentée et une exposition du diagnostic avec les habitants pour débattre thème par thème des orientations du schéma d’aménagement,

– un atelier sur table pour approfondir les orientations proposées et les spatialiser sur le site.

Aménagement des berges de l’étang de Bouzey

Situé à la périphérie directe d’Epinal, l’étang de Bouzey, dont la fonction première est celle de réservoir pour le canal de l’Est, est devenu aujourd’hui un lieu de loisirs nautiques et de plein air.
Notre proposition a consisté à contrôler les déplacements et à qualifier les cheminements. Ainsi, les cheminements piétons sont séparés des espaces de stationnements par des plots en bois ou des plantations arbustives. Des promenades en haut de talus ont été aménagées et traitées par des platelage bois ou des revêtements sablés. L’ensemble a été composé de manière à mettre en scène l’environnement et le paysage proche et lointain.
L’aménagement paysager de l’étang de Bouzey a été réalisé de manière à respecter le milieu hygrophile du rivage. Les aménagements de Bouzey ont été réalisés autour des activités nautiques. Une longue plage de baignade a été mise en œuvre. Elle est accompagnée d’un poste de secours, lui aussi bardée de bois. Un petit embarcadère a été réalisé, il permet le départ et l’arrivée des pédalos et autres barques. Des zones calmes et naturelles ont été préservées de manière à entretenir l’activité pêche de l’étang.