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Le projet de PLUi de la Communauté de Communes de l’Ouest Vosgien s’est construit autour d’un processus de concertation poussée. L’objectif était double, utiliser la pédagogie pour fédérer les élus des 70 communes autour d’un projet commun, et laisser les acteurs du territoire et la population s’exprimer et participer afin d’obtenir un projet qui soit le plus complet possible.
Les invitations ont été lancées aux institutions, associations, artisans, habitants relayées par les maires des 70 communes concernées. Les ateliers ont pour objectif de mettre en relief les enjeux relatifs à chaque thématique abordée, mais également d’identifier les actions à entreprendre pour répondre à ces enjeux.
Outils de concertation mis en place :
– circuit conférence,
– buffet du terroir,
– ateliers de travail,
– réunions publiques hors procédure,
– tenues de permanences mensuelles afin de rencontrer les élus et les habitants dans une visée pédagogique en site occupé.
L’opération est située sur la frontière franco-allemande et se développe sur 90 hectares, boisée à plus de la moitié. Le Warndt parK a une vocation d’accueil d’activités économiques, de Waldstadt (quartiers d’habitat dans la forêt), d’aire de loisirs, de commerces mais également d’un pôle de services (crèches, maison du parK, restauration, pôle de formation).
La forêt n’a pas de frontière, elle constitue un unique paysage. La forêt se met en scène, elle offre une échelle au site. Sans elle, le Warndt Park n’est plus. Le projet s’articule donc autour de cet environnement fort et sur l’évocation des énergies inhérentes à ce milieu. L’aire de loisirs se veut un terrain d’expériences sensibles, de pratiques pédagogiques et de rencontre intergénérationnelles avec comme source d’inspiration la forêt et toute la biodiversité qu’elle accueille. Les ressources
naturelles sont ainsi réutilisées, détournés afin de créer une atmosphère de récupération et d’inventivité propice à ce lieu. Les
matériaux tels que le sable, le bois et le mulch sont issus de la forêt et irrigue l’ensemble du site. Comme le projet s’inscrit dans un temps long, un parc éphémère viendra initier de nouveaux usages afin d’installer une nouvelle dynamique.
La signalétique.
L’ensemble de l’opération est traversé par un marquage au sol qui guide les différents usagers. En plus d’être fonctionnel, le marquage devient un motif paysager qui créé une identité au site. Le marquage joue avec une gamme de mobilier qui
reprend les couleurs des fonctions renseignées.
Le site de Monbois bénéficie d’une position privilégiée, à proximité de la faculté des Lettres, il est niché au cœur d’un ilot forestier en plein environnement urbain dense et circulé. Ces atouts en font un lieu d’accueil stratégique pour les étudiants.
L’histoire et l’identité de ce site sont étroitement liées aux bâtiments d’origine et à leur parc. La ceinture végétale, aujourd’hui classée, offre un environnement protecteur aux étudiants. Dans le cadre de la réhabilitation de la résidence, les aménagements paysagers proposés cherchent à recréer du lien entre les bâtiments, accueillir les usages étudiants et s’intégrer à cet espace patrimonial.
Le parvis haut est le lieu d’accueil de la vie étudiante. Il s’inscrit dans la continuité des communs du bâtiment : le hall d’accueil, la cuisine collective et la salle de restauration. Ce lien entre intérieur et extérieur renforce ce pôle de vie de la résidence. Trois containers ont été posés sur le parvis, reprenant ainsi les éléments structurels utilisés en extension de façade, ils accompagnent les usages des étudiants : foodtruck, local vélo, rangement mobilier…
Le jardin s’étire depuis le parvis d’accueil en direction de la rue de Boudonville. La topographie, complètement reprise, descend vers le Nord en suivant des courbes plus naturelles soulignées par des gradins en béton. Les espaces paysagers permettent d’infiltrer les eaux pluviales en dessinant de légères dépressions sèches et accessibles la majeure partie du temps. La végétation accompagne la transition depuis la base vie du parvis vers le parc ouvert donnant sur la rue. Elle dessine des espaces intimes pour s’isoler, lire et souffler dans un cadre apaisant. Un mobilier amovible et coloré est décliné sous la forme de chaises, tables, transats et anime les lieux.
Saulxures est une commune située en deuxième couronne (maisons individuelles surreprésentées).
Elle souffre d’un vieillissement de sa population et en même temps d’une désaffection des jeunes couples. Les écoles et équipements de la ville sont vieillissants et participent à une mauvaise image de la commune et donc au manque attractivité.
IN SITU et NEGE ont donc réalisé une étude de programmation scolaire, d’équipements publics et de logements.
Un programme de logement pour les jeunes couples et les seniors est réalisé à l’intérieur de l’opération. Un équipement multi
accueil de 1100 m² de surface de plancher est étudié sur une parcelle de 3 550 m². Le complexe socio-éducatif s’inscrit dans la continuité du quartier et en lien avec le parc des étangs. Le complexe pourra accueillir entre autres la cantine scolaire, les activités périscolaires, les activités extra-scolaires ainsi que les pôles jeunesse et adolescents.
Le site industriel de Malora s’inscrit dans un vide laissé entre le village de Saulxures et le quartier des Grands Paquis. Un parc (des étangs) jouxte l’opération . Son aménagement répond à un double objectif : répondre au caractère inondable de l’espace et rapprocher les tissus urbains. Le parc est peu visible, il semble enclavé. La renaturation de la rivière du Pra-Rupt et la libération du site Malora permettront de raccorder les trames vertes et bleues et redonneront un accès au Parc.
La requalification de la rue François Mitterrand implique d’importants changements à l’échelle du centre-bourg de Foug. La démarche de concertation mise en place positionne les habitants comme acteurs de la mutation de leur lieu de vie à chaque étape du projet : depuis le diagnostic jusqu’à la phase chantier.
La phase diagnostic s’est construite autour d’ateliers participatifs permettant de partager les réflexions, de recueillir les impressions, de tester et d’éprouver les propositions d’aménagements. Ils ont été divisés en deux temps :
– une balade commentée et thématique,
– des ateliers de travail sur plan pour dimensionner les espaces et les usages.
Le plan d’aménagement découlant de ce diagnostic partagé a été la base de l’esquisse. Cette dernière a été présentée et discutée avec les habitants.
Cette association se poursuivra lors de la phase chantier : chaque habitant, s’il le souhaite, sera partie prenante de la plantation de son pied de façade. Un questionnaire a été réalisé pour informer les habitants de la démarche, tester la forme d’appropriation envisagée (simple entretien, jardinage libre…) et les accompagner dans le choix de la palette végétale.
Nous partons du principe que l’intelligence est collective, notre équipe élabore ainsi, pour chacun de ses projets une méthodologie unique de concertation, en fonction des objectifs escomptés, du stade du projet mais aussi et surtout du public visé. Dans ce présent cas, nous avons rencontré les habitants de foyer d’hébergement ADAPEI, chez eux, dans leur actuel foyer. Nous avons ainsi pu comprendre leurs attentes, leurs besoins, leurs peurs aussi.
Dans un deuxième temps, sous la forme de jeux, nous les avons plongés dans différents univers stimulant ainsi leur créativité et leur imagination. Unanimement, les résidents désiraient un lieu différent, à part, un lieu qui les ferait voyager, avec des couleurs, des jolies plantes, des gens, et de l’eau. Un quartier durable est déjà un quartier conçu et dessiné avec ses futurs usagers.
Le projet de zone de loisirs prend place entre la ville de Guénange et la Moselle. Il requalifie les plans d’eau résultant de l’exploitation d’une carrière en zone inondable. Le maître d’ouvrage souhaite offrir aux usagers un espace multifonctionnel, comprenant des aires de jeux, des infrastructures de loisirs nautiques, des hébergements et un équipement de spectacles en plein air.
Entre la prairie, la zone humide, le plan d’eau et la rivière, le promeneur découvre la faune, la flore et un nouveau regard sur le paysage. La topographie régit les vues, le bruit et les relations aux verticalités et horizontalités.
Le projet s’articule autour de principes environnementaux tels que : l’imperméabilisation limitée des sols, la renaturation du site et des berges des bassins, la création de corridors écologiques plantés en accord avec la faune colonisante, la création d’un réseau de noues ou encore la création de zones humides dans un contexte d’inondabilité.
Cette étude a débutée en 2010, le projet se poursuivra dès la fin de l’exploitation de la carrière prévue dans 10 ans.
Au cœur du centre-bourg ancien de Foug, la rue François Mitterrand se caractérise par un front bâti dense et haut qui dessine des emprises contraintes et irrégulières. Elle présente de nombreux éléments remarquables aujourd’hui éclipsés par une omniprésence de la voiture et l’état de dégradation de l’espace public ainsi que de certaines façades. La requalification de l’espace public et la revalorisation de ces qualités seront une porte d‘entrée vers une réappropriation de la rue et du centre bourg par ses habitants.
L’aménagement de la rue propose de donner plus de place au végétal et à l’eau. Les sources, alimentant les lavoirs des impasses, sont révélées par un jeu de fils d’eau apparents et de fontaines. Le passage de la circulation en sens unique montant et la mise en place d’un espace partagé relègue la voiture au second plan. Il devient alors possible de dégager des espaces plantés généreux tout au long de la rue. Ces plantations ont pour double enjeux d’adoucir la minéralité de la rue et de gérer l’infiltration des eaux pluviales.
Le travail technique engagé par la Ville lors du contrat de ville et du projet de rénovation urbaine se concrétise par la réalisation d’un étude urbaine et de fonctionnement urbain sur le quartier prioritaire Rêpes-Montmarin. Situé à l’extérieur du centre ville et bordé par la nationale 19, une deuxième ville se dessine autour du quartier où on retrouve des équipements scolaires, des services, des commerces et des typologies variées.
L’étude s’inscrit dans une démarche centrée autour de l’usager et dans un processus démocratique.
Afin de mettre en oeuvre ce processus, un premier diagnostic «en marchant» a été établi avec le conseil citoyen, les associations, les élus, le centre social.
L’approche sociologique du quartier a consisté à mener des entretiens et des investigations in situ afin de mieux saisir à la fois les représentations des personnes interrogées et leur rapport sensible, voire corporel au quartier Rêpes-Montmarin. Il s’agissait ici d’un travail au plus près des réalités habitantes de Vesoul pour comprendre ce qu’on y ressent, comment on y vit au quotidien, ce qui y fait sens, ce qu’on y fait. C’est bien l’identité du site dont il était question de rendre visible ici ; une identité renvoyant à des images mais aussi à des manières concrètes de vivre et de ressentir la ville ; une identité aussi bien réflexive que sensible en somme.
Pour y parvenir, la méthodologie utilisée a été celle des enquêtes sociales, des entretiens, des visites in situ ou des rendez-vous avec les interlocuteurs identifiés ou impromptus.
Ce premier diagnostic partagé s’est poursuivi par des ateliers thématiques qui ont permis de croiser les observations, besoins, enjeux des acteurs présents.
L’opération est située à l’Est de Yutz sur le site des Métalliers à vocation industrielle et se développe su 68 hectares. Le quartier des Métalliers a une vocation à dominante habitat. Toutefois, l’opération accueillera les équipements utiles au développement démographique de la ville, un développement des propositions de mobilité ainsi que quelques commerces et services.
Objectifs
> Mettre en oeuvre un projet urbain cohérent et structurant à l’échelle des différents territoires (quartier, commune, intercommunalité …) ; repenser et rationaliser la répartition des fonctions urbaines
> Requalifier l’entrée de ville en améliorant l’insertion paysagère et architecturale du bâti dédié à l’activité économique et commerciale, rationaliser son implantation, redonner une cohérence et une lisibilité à l’ensemble
> Réaménager / requalifier la place Saint Nicolas, lui redonner une fonction
> Créer une offre d’habitat diversifiée, tant sur le type (location, accession), que sur la forme (maisons isolées, maisons groupées, etc) ou la destination (jeunes couples, personnes âgées, familles, etc)
> Réaliser un urbanisme s’inscrivant dans une logique de développement durable, de préservation et de mise en valeur
de l’environnement, bâti, non bâti et des espaces naturels.
> Atténuer les ruptures urbaines que constituent les deux voies ferrées, retisser du lien entre le quartier Cité et le cœur de ville
> Requalifier l’avenue des Nations sur la partie qui traverse la future ZAC
> Réaliser des équipements publics (voirie structurante et liaison avec les quartiers existants ; espaces publics collectifs,
déchetterie intercommunale, éventuellement autres équipements publics à définir).