in situ architectes
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scop sarl d’architecture
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numéros à l’ordre des architectes
régional . s57—national . s2684
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Situé à la périphérie directe d’Epinal, l’étang de Bouzey, dont la fonction première est celle de réservoir pour le canal de l’Est, est devenu aujourd’hui un lieu de loisirs nautiques et de plein air.
Notre proposition a consisté à contrôler les déplacements et à qualifier les cheminements. Ainsi, les cheminements piétons sont séparés des espaces de stationnements par des plots en bois ou des plantations arbustives. Des promenades en haut de talus ont été aménagées et traitées par des platelage bois ou des revêtements sablés. L’ensemble a été composé de manière à mettre en scène l’environnement et le paysage proche et lointain.
L’aménagement paysager de l’étang de Bouzey a été réalisé de manière à respecter le milieu hygrophile du rivage. Les aménagements de Bouzey ont été réalisés autour des activités nautiques. Une longue plage de baignade a été mise en œuvre. Elle est accompagnée d’un poste de secours, lui aussi bardée de bois. Un petit embarcadère a été réalisé, il permet le départ et l’arrivée des pédalos et autres barques. Des zones calmes et naturelles ont été préservées de manière à entretenir l’activité pêche de l’étang.
Dans le cadre du Programme Petite Ville de demain, la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales a engagé la revitalisation de trois bourg centre de son territoire : Remiremont, Val d’Ajol et Plombières-les-Bains. L’étude portée par l’équipe a pour ambition de co-construire avec la collectivité une « feuille de route » lui permettant de bâtir une stratégie de projet pour son territoire.
La démarche, associant une approche d’urbanistes, d’architectes, de géographes, de paysagistes, d’économistes, de spécialistes du commerce, du tourisme, des mobilités et de l’environnement, rassemblent au travers d’un diagnostic pluridisciplinaire les connaissances techniques et sensibles pour appréhender et synthétiser les problématiques complexes du territoire. Dès les premières phases de diagnostic, les acteurs socio-économiques (associations, petites et grandes entreprises locales) ainsi que les habitants et les élus ont été associés à la réflexion. Ils représentent les ressources et les forces du territoire qui mis en résonnance nourriront les futures solutions de la revitalisation. Différents moments d’écoute et de partage ont ponctués l’étude pour recueillir leur parole : urbanisme de terrain (micro-trottoirs, balades commentées), enquête en ligne, atelier sur carte, plateau de jeu…
Ce diagnostic a été le support d’une co-construire des scénarios de revitalisation avec les élus et les habitants. Ces scénarios ont été retranscrits en fiches action qui approfondissent les détails d’intervention à court, moyen et long terme, les coûts et les partenaires à mobiliser. Cette finalisation accompagne les communes lors des phases opérationnelles et facilite l’appropriation de leur projet territorial.
Lien vers le site de la CCPVM : https://petitesvillesdedemain.ccpvm.fr/?accueil
Réalisation d’un camping, réhabilitation des bâtiments existants et création d’un pôle d’animation.
Création d’un bâtiment d’accueil avec logement du gardien, de 20 HLL, et de 3 bâtiments vestiaires et sanitaires, d’un tennis couvert, d’une piscine extérieure, d’un amphithéâtre de plein air.
Victime de son succès, le Col de Grosse Pierre se doit aujourd’hui de changer de peau, pour passer de celle d’un lieu-dit à un lieu sûr. En effet, entre skieurs, motos, automobilistes, cyclistes, on se marche dessus ! C’est aussi le moment de redonner une réelle identité à ce magnifique belvédère.
Réorganiser – sécuriser – montrer. Voici les trois enjeux portés par ce projet du nouveau col de Grosse Pierre. Réorganiser les flux et déplacements – entre skieurs, marcheurs, automobilistes, cyclistes, motards, enfants. Sécuriser pour que la traversée de la route et du parking ne soit plus des carrefours dangereux entre piétons et automobilistes. Enfin, montrer, c’est à dire redonner une image attractive du site, à l’aide de motifs paysagers locaux comme la pierre sèche, tout en travaillant finement la topographie, afin que l’intervention tire au maximum parti de l’existant pour une intégration parfaite du site dans son environnement naturel et fini la nappe d’enrobé !
Le Parc de l’Arsenal est une opportunité foncière majeure pour la ville de Chantraine au regard d’une impossibilité d’extension due notamment à la présence sur le territoire communal d’un domaine forestier important qui limite l’extension urbaine.
Chantraine, assistée par la Société d’Equipement du Bassin Lorrain, a décidé par délibération du 7 septembre 2009 d’engager une opération d’aménagement à vocation d’habitat par le biais d’une procédure de ZAC.
L’ancien quartier militaire de l’Arsenal fonctionnait comme une barrière urbaine et physique. Sa restitution à la commune va engendrer de nouveaux déplacements à travers le quartier d’habitation mais également à travers le parc boisé. Topographiquement, l’Arsenal est le point de passage entre la Camerelle et la route des Forges, c’est donc naturellement que les déplacements pourront se faire à travers le futur quartier d’habitation.
Le quartier est rythmé par des couloirs végétaux d’est en ouest, qui reprennent tout en le respectant, le langage naturel du paysage en place; tout se passe comme si le «jardin» en contrebas venait fertiliser l’ancienne terrasse militaire.
La trame urbaine utilisée est simple. Il s’agit d’une alternance ligne bâtie, corridor écologique et voirie/jardins privés qui impose un rythme et une forme à l’ensemble du quartier.
Requalification du quartier Voltaire.
Afin de mettre en oeuvre les orientations de l’étude Tour de Ville à l’échelle du quartier Voltaire, la commue de Longwy et Meurthe-et-Moselle HABITAT (MMH) ont décidé de mettre en place une démarche de renouvellement urbain. La volonté de la maîtrise d’ouvrage est de construire un projet urbain autour du maintien, de la valorisation et de la reconstitution du patrimoine de la partie Haute de Longwy. Celle-ci est aujourd’hui structurée par les fortifications Vauban, apparentes ou enfouies. Le cœur de ces fortifications abrite encore la ville historique (reconstruite après les bombardements de la Première Guerre Mondiale), qui est, depuis 2008 inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Bien qu’encore visibles à l’est, les fortifications se sont vues effacées par la construction des nouveaux quartiers à l’ouest (dont le quartier Voltaire). Une des caractéristiques du patrimoine Vauban Longovincien réside dans le fait que le mur, lorsque est apparent, est systématiquement surmonté d’une strate végétale de type forêt.
Le projet s’articule sur une réinterprétation des tracés Vauban qui impose une réorganisation complète du quartier, ainsi les éléments paysagers structurants tels que : les redoutes et les défilés seront révélés par un travail de scénographie paysagère. Des bâtiments sont démolis et permettent la réalisation d’un large parc situé au Nord du quartier. Il correspond à un espace de plein air, à travers cet espace c’est le projet Tour de Ville qui s’exprime. Le parc est planté d’essences forestières type Acer pseudoplatanus, Acer platanoides, Quercus robur, Fagus sylvatica, Carpinus betulus, Pinus sylvestris, Fraxinus excelsior, Sorbus aria, Acer campestris, Prunus avium, … Le défilé, bande engazonné libre aère le parc. Il est jalonné de cheminement en stabilisé, qui bordent la lisière boisée afin d’offrir une vue privilégiée sur le défilé et le nouveau bâtiment en arrière plan. Pour augmenter les événements paysagers, des modelés de sols plantés d’arbres de hautes-tiges, rappelleront les motifs paysagers des fortifications Vauban.
Au centre du quartier, le parvis Vauban accueille une place. Celle-ci revisite le défilé de manière minérale, c’est la nouvelle vitrine du quartier, elle accompagne l’espace central dans la continuité de la rue Voltaire. Il sera avant tout constitué de terre battue ponctuée de carrés plantés, de jardins potagers et clôturés par de la ganivelle. Les arbres, qui orneront ce secteur seront de ramure légère à caractère champêtre (Prunus avium, Malus communis, Sorbus aucuparia, crataegus laevigata, au droit des bâtiments et à caractère ornemental fort (Sophora japonica) au niveau du carrefour central. Ce secteur accueillera des « salons urbains » marqués par du mobilier et un éclairage spécifique.
Au sud du quartier, les espaces publics deviennent un jardin. C’est un espace dédié aux habitants du quartiers. Il se décompose en deux parties : la partie haute boisée et la partie basse du défilé plus ouvert. La partie haute sera plantée d’essences déjà présentent dans le parc au nord et sur les abords des voieries : Tilia europaea, Qercus palustris, Sorbus torminalis, … La partie basse sera végétalisée à l’aide d’arbres fruitiers et de petits arbres (Acer campestre, Prunus serrula et de cépée d’Amélanchier. Cet espace à une vocation ludique, elle regroupe quatre espaces différents : un espace de pique-nique, un espace de balançoires, un espace de jeu de corde et un espace de jeux d’aventure pour les petits. Un plateau permet de créer une continuité entre le Centre Social et le jardin. L’ensemble de ces espaces viennent ensuite se reconnecter au défilé existant.
La transformation de l’orphelinat existant vise un pôle multi-activités innovant et expérimental, pour favoriser l’accompagnement des personnes en situation de handicap (autisme) au coeur de la Moselle : de la petite enfance à l’insertion professionnelle et citoyenne, un projet transfrontalier à l’échelle de la Région Grand Est.
La commune de Fénétrange est propriétaire d’un bâtiment (un ancien pensionnat) de 12 000 m2 sur 3 hectares, qu’elle
souhaite reconvertir dans un projet solidaire et attractif.
En effet, à la vue des besoins croissants d’accompagnement différent des personnes en situation de handicap (enfants, adolescents, jeunes adultes et adultes) sur le territoire, il apparaît intéressant de proposer un établissement novateur et à la pointe des connaissances scientifiques actuelles et à venir, permettant de couvrir les besoins de personnes présentant notamment des troubles du spectre de l’autisme ou un handicap rare (accompagnement dès la petite enfance, formation,
insertion professionnelle, logement, préparation et accompagnement à l’âge adulte, accompagnement des proches et soutien pour la formation des professionnels).
Le projet consiste en la création d’un pôle attractif à visée médicosociale et sociale, pour offrir un cadre adapté pour accompagner et prendre soin de toute personne en situation de handicap (des très jeunes enfants à des jeunes adultes).
Le projet se veut innovant en proposant un dispositif d’accueil multimodal, répondant aux besoins de chacun : internat, semi internat, internat séquentiel, accueil temporaire, répit, accompagnement global dans les murs et hors les murs, sont autant d’options qui sont étudiées par le Conseil Scientifique.
Le bailleur social Logiest a décidé de mettre à jour son patrimoine immobilier sur le quartier Ravel à Thionville.
La viabilisation n’est pas modifiée mais les maisons insalubres sont démontées et remplacées par un programme d’habitat mixte.
Certaines démolitions laissent la place à un parc intergénérationnel.
La déconstruction des bâtiments est sélective et valorisée dans un système d’économie circulaire. Réalisée dans le cadre d’un urbanisme transitoire, un village formation est installée sur site sur le thème de la valorisation des déchets et de leur réemploi.
Cette étude s’inscrit dans une réflexion globale du «campus 3.0» dont les enjeux majeurs sont : la temporalité, la rationalisation et la mutualisation de ses équipements, le développement d’une réelle identité de l’Université de Reims Champagne Ardenne.
L’agence IN SITU est associée à la SCET pour cette vaste mission de programmation universitaire. Plusieurs bâtiments sont démolis et le centre de gravité du campus s’est déplacé au bas du site. Les paysagistes et urbanistes ont proposé de poursuivre le Parc Saint John Perse à l’intérieur du site. Il devient l’axe fédérateur et met en scène les « Corolles ».
Les paysages de cette partie du plateau lorrain, comprise entre la Seille, le Sânon et la Meurthe, gardent les traces de l’exploitation du sel.
Suite aux destructions des deux guerres mondiales, la recomposition urbaine et architecturale des villages de la Seille est confiée à des architectes renommés, par exemple, César PAIN à Lanfroicourt.
Les principes de composition urbaine reposent sur une vision hygiéniste de l’organisation et de la pratique de l’espace, et sur le modèle des cités jardins. Ainsi, le village reconstruit doit être salubre, fonctionnel, confortable et comporter des espaces de jardin. Aux côtés du CAUE de Moselle, l’équipe a participé à l’animation d’un circuit pédagogique à destination des élus et des habitants.