Requalification des casernes Niel

Nous partons du principe que l’intelligence est collective, notre équipe élabore ainsi, pour chacun de ses projets une méthodologie unique de concertation, en fonction des objectifs escomptés, du stade du projet mais aussi et surtout du public visé. Dans ce présent cas, nous avons rencontré les habitants de foyer d’hébergement ADAPEI, chez eux, dans leur actuel foyer. Nous avons ainsi pu comprendre leurs attentes, leurs besoins, leurs peurs aussi.
Dans un deuxième temps, sous la forme de jeux, nous les avons plongés dans différents univers stimulant ainsi leur créativité et leur imagination. Unanimement, les résidents désiraient un lieu différent, à part, un lieu qui les ferait voyager, avec des couleurs, des jolies plantes, des gens, et de l’eau. Un quartier durable est déjà un quartier conçu et dessiné avec ses futurs usagers.

Etude de programmation pour la découverture de la Chiers

L’objet de l’étude sur le centre-ville de Longwy consiste à trouver un équilibre entre le potentiel écologique de découverture de la rivière Chiers et un fonctionnement urbain apaisé, le tout au service d’un renouvellement de l’attractivité du centre-ville de Longwy. Un protocole complexe réunit une maîtrise d’ouvrage élargie, composée des deux collectivités principales, Longwy et l’Agglomération mais également la DDT, la sous-préfecture, la DREAL, l’EPAMA, le SIAC, l’Agence de l’eau, et la Région Grand Est. Il existe, à ce jour, une série de projets de développement urbain tout autour du centre-ville (La Briqueterie, Gare Senelle, Rue Neuve, …). La métamorphose du centre-ville permettra alors d’entamer une nouvelle dynamique d’attractivité et de déclencher la réalisation de ces projets. A cela s’associe, la nécessité d’une réflexion sur la réhabilitation de la Vieille-ville aujourd’hui inadaptée à la demande.

Les études sur la découverture de la chiers et la réhabilitation du centre-ville de Longwy se sont construites autour d’un processus de co-construction poussé. La démarche participative s’est opérée à deux échelles. Un comité technique de débat : d’abord au niveau des instances de pilotage, 2 comités ont été créés. Un comité de pilotage classique qui se réunit stratégiquement à la fin de chaque grande phase. Un comité technique qui partage les données, prend part aux études et réflexions.  Ce  comité  technique est un véritable atelier d’urbanisme où les propositions sont débattues. Des ateliers citoyens participatifs : plusieurs ateliers citoyens ont été organisés. Ils testent les principaux usagers sur les propositions des urbanistes. Sur table, les habitants et commerçants fabriquent leurs maquettes qui expriment leurs intentions. Ces intentions sont la base des scénarios à venir. L’équipe In Situ-Nege a mis en place toute une série d’outils pour cette démarche de co-construction : balade urbaine, enquêtes sociales auprès des usagers et des commerçants, enquête dans le train (travailleurs frontaliers), questionnaire en ligne (site internet, facebook, interventions dans les écoles, ateliers citoyens, intentions urbaines et maquettes.

Ateliers de co-construction
Les différents membres de l’atelier ont à leurs dispositions des jetons qui correspondent chacun à un usage spécifique. Après avoir argumenté leur choix, ils disposent l’ensemble des jetons sur le plateau de jeu qui correspond au plan du quartier. Avec des fils de laine, les habitants représentent les liaisons douces et les axes de circulations véhiculées. Dès que l’ensemble des membres du groupe parviennent à un consensus, les éléments sont fixés grâce à des épingles. Pour terminer, les habitants se mettent d’accord sur un titre qui illustre leur proposition, puis viennent présenter leurs intentions aux autres groupes. Deux animateurs sont installés par groupe. Ils s’occupent de relancer les débats, de creuser les thèmes lorsque le groupe n’est pas aller au bout de la réflexion, de ne pas perdre la dimension collective de ce travail sur table et de faire des choix.

Trois intentions urbaines ont donc abouti à trois grands scénarios directement issus des ateliers de co-construction. La problématique tourne autour de la découverture de la Chiers et de l’implantation des grandes fonctions urbaines (commerces, équipements, gare routière,…). Les trois scénarios ont exploré le centre ville de manière très différentes.

La problématique tourne autour de la découverture de la Chiers et de l’implantation des grandes fonctions urbaines (commerces, équipements, gare routière,…). Le scénario 1 piétonnise complètement la place Leclerc et ouvre le plus largement possible la rivière pour offrir une nouvelle image au centre. Le scénario 2 a identifié un nouvel îlot urbain en face de la gare pour l’implantation d’un pôle commercial et d’un silo de parking. Il exprime la volonté de rompre avec un fonctionnement tel que la ville l’a toujours connu et dépasse les limites pour rejoindre le pôle de la gare. Le scénario 3 joue plus l’équilibre entre les intentions. Il préserve des poches de stationnement au sein de la place, séquence la rivière et implante des espaces aérien de représentation (la place). Le bureau d’étude ARTELIA co-anime les études en vérifiant les faisabilités constructive.

La traversée du centre-bourg

Friauville est un village rue lorrain typique. Défiguré par le passage incessant de la voiture, il s’est mué en un véritable axe routier, reléguant la vie des usoirs au second plan.
Dans le but de retrouver une vie de village, mais aussi de traiter les réseaux aériens, la commune a décidé de lancer une maîtrise d’oeuvre sur sa traversée.
La traversée de Friauville est marquée par plusieurs séquences (usoirs, espaces de centralité, ouverture sur le ruisseau du Longeau). Plusieurs points de conflits ont été identifiés, IN SITU propose des solutions paysagères qui respectent l’identité de la commune. En parallèle, une démarche programmatique a été menée en concertation avec la population.

En phase diagnostic, deux ateliers ont été organisés autour des usages liés aux usoirs et aux places du village. Les participants (20/30 personnes) se sont répartis en groupe de 5/6 personnes traitant d’un côté les usoirs et de l’autre les places.
Chaque groupe se faisait remettre une mallette d’images à coller sur le thème de leurs réflexions. Ils ne pouvaient choisir que 5 images donc 5 usages. Enfin chaque groupe était invité à présenter et expliquer leurs choix. Ces travaux ont été synthétisés de manière à produire les scénarios à venir.

Synthèse de la participation
Les usoirs : les habitants souhaitent que les déplacements piétons se fassent en sécurité et confortablement d’un point A à un point B sans être gênés par la présence de la voiture. Le trottoir pourra être séparé de la voirie. Ils souhaitent la présence de végétaux dans les espaces à traiter, des lieux de repos ombragés. Ils veulent également profiter d’éventuelles surlargeurs pour accueillir d’autres usages rassembleurs.
Les places : un lieu dynamique et animé, un lieu de rassemblement spontané. Les participants souhaitent que l’espace soit vécu comme un lieu de rassemblement pour les fêtes par exemple. Une fontaine serait le signal central. Le lieu pourrait également accueillir un marché et des temps musicaux. Ils souhaitent trouver un mobilier pour le repos. Un four à pain collectif pourrait être imaginé afin d’inscrire de nouveaux usages dans les habitudes des Friauvillois.

Programmation urbaine des quartiers Rêpes Montmarin

Le travail technique engagé par la Ville lors du contrat de ville et du projet de rénovation urbaine se concrétise par la réalisation d’un étude urbaine et de fonctionnement urbain sur le quartier prioritaire Rêpes-Montmarin. Situé à l’extérieur du centre ville et bordé par la nationale 19, une deuxième ville se dessine autour du quartier où on retrouve des équipements scolaires, des services, des commerces et des typologies variées.
L’étude s’inscrit dans une démarche centrée autour de l’usager et dans un processus démocratique.
Afin de mettre en oeuvre ce processus, un premier diagnostic «en marchant» a été établi avec le conseil citoyen, les associations, les élus, le centre social.
L’approche sociologique du quartier a consisté à mener des entretiens et des investigations in situ afin de mieux saisir à la fois les représentations des personnes interrogées et leur rapport sensible, voire corporel au quartier Rêpes-Montmarin. Il s’agissait ici d’un travail au plus près des réalités habitantes de Vesoul pour comprendre ce qu’on y ressent, comment on y vit au quotidien, ce qui y fait sens, ce qu’on y fait. C’est bien l’identité du site dont il était question de rendre visible ici ; une identité renvoyant à des images mais aussi à des manières concrètes de vivre et de ressentir la ville ; une identité aussi bien réflexive que sensible en somme.
Pour y parvenir, la méthodologie utilisée a été celle des enquêtes sociales, des entretiens, des visites in situ ou des rendez-vous avec les interlocuteurs identifiés ou impromptus.
Ce premier diagnostic partagé s’est poursuivi par des ateliers thématiques qui ont permis de croiser les observations, besoins, enjeux des acteurs présents.

Aménagement du Col de Grosse Pierre

Victime de son succès, le Col de Grosse Pierre se doit aujourd’hui de changer de peau, pour passer de celle d’un lieu-dit à un lieu sûr.  En effet, entre skieurs, motos, automobilistes, cyclistes, on se marche dessus ! C’est aussi le moment de redonner une réelle identité à ce magnifique belvédère.

Réorganiser – sécuriser – montrer. Voici les trois enjeux portés par ce projet du nouveau col de Grosse Pierre. Réorganiser les flux et déplacements – entre skieurs, marcheurs, automobilistes, cyclistes, motards, enfants. Sécuriser pour que la traversée de la route et du parking ne soit plus des carrefours dangereux entre piétons et automobilistes. Enfin, montrer, c’est à dire redonner une image attractive du site, à l’aide de motifs paysagers locaux comme la pierre sèche, tout en travaillant finement la topographie, afin que l’intervention tire au maximum parti de l’existant pour une intégration parfaite du site dans son environnement naturel et fini la nappe d’enrobé !

Parc du quartier Voltaire

Requalification du quartier Voltaire.

Afin de mettre en oeuvre les orientations de l’étude Tour de Ville à l’échelle du quartier Voltaire, la commue de Longwy et Meurthe-et-Moselle HABITAT (MMH) ont décidé de mettre en place une démarche de renouvellement urbain. La volonté de la maîtrise d’ouvrage est de construire un projet urbain autour du maintien, de la valorisation et de la reconstitution du patrimoine de la partie Haute de Longwy. Celle-ci est aujourd’hui structurée par les fortifications Vauban, apparentes ou enfouies. Le cœur de ces fortifications abrite encore la ville historique (reconstruite après les bombardements de la Première Guerre Mondiale), qui est, depuis 2008 inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Bien qu’encore visibles à l’est, les fortifications se sont vues effacées par la construction des nouveaux quartiers à l’ouest (dont le quartier Voltaire). Une des caractéristiques du patrimoine Vauban Longovincien réside dans le fait que le mur, lorsque est apparent, est systématiquement surmonté d’une strate végétale de type forêt.

Le projet s’articule sur une réinterprétation des tracés Vauban qui impose une réorganisation complète du quartier, ainsi les éléments paysagers structurants tels que : les redoutes et les défilés seront révélés par un travail de scénographie paysagère. Des bâtiments sont démolis et permettent la réalisation d’un large parc situé au Nord du quartier. Il correspond à un espace de plein air, à travers cet espace c’est le projet Tour de Ville qui s’exprime. Le parc est planté d’essences forestières type Acer pseudoplatanus, Acer platanoides, Quercus robur, Fagus sylvatica, Carpinus betulus, Pinus sylvestris, Fraxinus excelsior, Sorbus aria, Acer campestris, Prunus avium, … Le défilé, bande engazonné libre aère le parc. Il est jalonné de cheminement en stabilisé, qui bordent la lisière boisée afin d’offrir une vue privilégiée sur le défilé et le nouveau bâtiment en arrière plan. Pour augmenter les événements paysagers, des modelés de sols plantés d’arbres de hautes-tiges, rappelleront les motifs paysagers des fortifications Vauban.

Au centre du quartier, le parvis Vauban accueille une place. Celle-ci revisite le défilé de manière minérale, c’est la nouvelle vitrine du quartier, elle accompagne l’espace central dans la continuité de la rue Voltaire. Il sera avant tout constitué de terre battue ponctuée de carrés plantés, de jardins potagers et clôturés par de la ganivelle. Les arbres, qui orneront ce secteur seront de ramure légère à caractère champêtre (Prunus avium, Malus communis, Sorbus aucuparia, crataegus laevigata, au droit des bâtiments et à caractère ornemental fort (Sophora japonica) au niveau du carrefour central. Ce secteur accueillera des « salons urbains » marqués par du mobilier et un éclairage spécifique.

Au sud du quartier, les espaces publics deviennent un jardin. C’est un espace dédié aux habitants du quartiers. Il se décompose en deux parties : la partie haute boisée et la partie basse du défilé plus ouvert. La partie haute sera plantée d’essences déjà présentent dans le parc au nord et sur les abords des voieries : Tilia europaea, Qercus palustris, Sorbus torminalis, … La partie basse sera végétalisée à l’aide d’arbres fruitiers et de petits arbres (Acer campestre, Prunus serrula et de cépée d’Amélanchier. Cet espace à une vocation ludique, elle regroupe quatre espaces différents : un espace de pique-nique, un espace de balançoires, un espace de jeu de corde et un espace de jeux d’aventure pour les petits. Un plateau permet de créer une continuité entre le Centre Social et le jardin. L’ensemble de ces espaces viennent ensuite se reconnecter au défilé existant.

Boucle Ravel – Mise en place d’une filière de réemploi des matériaux

Le bailleur social Logiest a décidé de mettre à jour son patrimoine immobilier sur le quartier Ravel à Thionville.

La viabilisation n’est pas modifiée mais les maisons insalubres sont démontées et remplacées par un programme d’habitat mixte.

Certaines démolitions laissent la place à un parc intergénérationnel.

La déconstruction des bâtiments est sélective et valorisée dans un système d’économie circulaire. Réalisée dans le cadre d’un urbanisme transitoire, un village formation est installée sur site sur le thème de la valorisation des déchets et de leur réemploi.

Aménagement des espaces publics centraux d’Amance

Jusqu’au 12e siècle, Amance était constituée de trois villages : Magny, Aître et le Mont Sainte Marie. Les trois communes ont fusionné au cours des derniers siècles, les constructions se sont étalées. Toutefois, aux espaces de liaison des trois communes ont été implantés des équipements (écoles, gymnase, parcs).

La Superbe, rivière longeant le bourg, a été le fil conducteur structurant la revitalisation. Elle fait le lien entre les différents équipements, ses motifs paysagers s’étirent vers le centre pour dessiner des espaces cohérents et continus.

In situ a ainsi requalifié trois secteurs : la place Arnault Tzanck (autour du gymnase, de l’école), la place du Mont (sur une ferme démolie), une placette face à la maison Bûcheron.

Place Arnault Tzanck, le stationnement et l’enrobé ont laissé place à un espace paysagé et drainant. Les véhicules s’intègrent dans un environnement végétal puissant pour permettre des usages piétons sécurisés et une réversibilité de l’espace.
Une balade paysagère poursuit les aménagements au droit de la mairie. On puise dans les motifs de la Superbe, et propose des usages temporaires festifs aux espaces (salons, place des fêtes). La grille est conservée et rénovée pour devenir support d’exposition.

Quartier écologique Alstom

Situé entre Meurthe et Canal, à proximité du centre-ville historique de Nancy, reliant la partie Est de la Métropole, le quartier porte les traces de son histoire industrielle.
Le site Alstom est l’un des sites les plus emblématiques de Nancy, témoin d’un patrimoine qui a nourri l’histoire de la Ville. Il est amené à accueillir la future Cité Judiciaire d’ici 2026. Avec cette implantation, c’est tout un quartier qui entame sa transition et doit devenir à terme un territoire d’innovation environnementale, sociale et économique.

IN SITU est intervenu pour lancer une grande démarche participative autour du nouveau quartier écologique Alstom porté par Mathieu Klein et son équipe.

L’équipe d’INSITU s’est mobilisée pour porter la démarche participative de co-construction avec les habitants.

Cette approche a été réalisée en 3 temps forts et a rejoint plus de 400 participants (février-mars-avril 2021) :

– Une conférence numérique, en présence de Mathieu Klein, Président de la Métropole du Grand Nancy, et de Gilles Marseille, Maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université de Lorraine. Animée par Sébastien Yverneau d’In Situ, en charge de l’élaboration du schéma directeur sur le site Alstom : on peut y découvrir l’histoire du site, son passé industriel, la façon dont cela a façonné le quartier mais aussi la ville. Un point d’information sur l’implantation de la Cité Judiciaire et le devenir du quartier y a été proposé.

– Une balade urbaine
en présence des urbanistes et architectes de l’agence In Situ : les participants découvrent  ce qui se cache derrière les portes du site Alstom, une invitation à mieux comprendre les réflexions engagées sur les principes d’aménagement.

– Ateliers de Co-construction du schéma directeur
retour sur site avec l’agence In Situ pour définir ensemble les grandes orientations du projet en matière de transition écologique et d’urbanisme transitoire.

Réhabilitation de la résidence universitaire de Monbois à Nancy

Le site de Monbois bénéficie d’une position privilégiée, à proximité de la faculté des Lettres, il est niché au cœur d’un ilot forestier en plein environnement urbain dense et circulé. Ces atouts en font un lieu d’accueil stratégique pour les étudiants.

L’histoire et l’identité de ce site sont étroitement liées aux bâtiments d’origine et à leur parc. La ceinture végétale, aujourd’hui classée, offre un environnement protecteur aux étudiants. Dans le cadre de la réhabilitation de la résidence, les aménagements paysagers proposés cherchent à recréer du lien entre les bâtiments, accueillir les usages étudiants et s’intégrer à cet espace patrimonial.

Le parvis haut est le lieu d’accueil de la vie étudiante. Il s’inscrit dans la continuité des communs du bâtiment : le hall d’accueil, la cuisine collective et la salle de restauration. Ce lien entre intérieur et extérieur renforce ce pôle de vie de la résidence. Trois containers ont été posés sur le parvis, reprenant ainsi les éléments structurels utilisés en extension de façade, ils accompagnent les usages des étudiants : foodtruck, local vélo, rangement mobilier…

Le jardin s’étire depuis le parvis d’accueil en direction de la rue de Boudonville. La topographie, complètement reprise, descend vers le Nord en suivant des courbes plus naturelles soulignées par des gradins en béton. Les espaces paysagers permettent d’infiltrer les eaux pluviales en dessinant de légères dépressions sèches et accessibles la majeure partie du temps. La végétation accompagne la transition depuis la base vie du parvis vers le parc ouvert donnant sur la rue. Elle dessine des espaces intimes pour s’isoler, lire et souffler dans un cadre apaisant. Un mobilier amovible et coloré est décliné sous la forme de chaises, tables, transats et anime les lieux.