Etude de programmation pour le nouveau campus universitaire de NEOMA BS

Le campus de Reims de NEOMA Business School se compose de deux campus, à cinq minutes l’un de l’autre par le tramway.
L’étude de programmation urbaine vise à rassembler les deux campus en une opération sur le site en renouvellement urbain de Port Colbert. In SITU est de nouveau associé à la SCET pour cette réflexion urbaine et immobilière.

Port Colbert n’est encore qu’une vaste friche industrielle (28 000 m2), mais bénéficie d’un emplacement privilégié à cinq minutes à pied de la gare centrale de Reims, le long de la coulée verte et du canal. L’opération doit accueillir plusieurs
fonctions urbaines, du logement, des services et équipements mutualisés mais également l’arrivée de deux équipements universitaires dont Neoma BS. IN SITU est missionné pour diagnostiquer l’îlot offert par la ville de Reims, de vérifier ses capacités, le règlement en place et les avantages et inconvénients générés. Pour cela l’étude des sites existants, l’analyse
des usages universitaires et des flux alimentent la réflexion. L’objectif est de produire un nouveau campus dense, vertical.

Plusieurs objets architecturaux seront réhabilités, une halle, des anciens magasins, des silos, une manufacture avec sa cheminée. Le campus réutilise la cheminée et l’ancienne manufacture pour son nouveau hall d’accueil. L’objectif est de s’insérer dans une parcelle en longueur, de créer des espaces publics et paysagers au campus et de maintenir le lien avec le nouveau quartier. La halle mutualisera des fonctions partagées.

Parc du quartier Voltaire

Requalification du quartier Voltaire.

Afin de mettre en oeuvre les orientations de l’étude Tour de Ville à l’échelle du quartier Voltaire, la commue de Longwy et Meurthe-et-Moselle HABITAT (MMH) ont décidé de mettre en place une démarche de renouvellement urbain. La volonté de la maîtrise d’ouvrage est de construire un projet urbain autour du maintien, de la valorisation et de la reconstitution du patrimoine de la partie Haute de Longwy. Celle-ci est aujourd’hui structurée par les fortifications Vauban, apparentes ou enfouies. Le cœur de ces fortifications abrite encore la ville historique (reconstruite après les bombardements de la Première Guerre Mondiale), qui est, depuis 2008 inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Bien qu’encore visibles à l’est, les fortifications se sont vues effacées par la construction des nouveaux quartiers à l’ouest (dont le quartier Voltaire). Une des caractéristiques du patrimoine Vauban Longovincien réside dans le fait que le mur, lorsque est apparent, est systématiquement surmonté d’une strate végétale de type forêt.

Le projet s’articule sur une réinterprétation des tracés Vauban qui impose une réorganisation complète du quartier, ainsi les éléments paysagers structurants tels que : les redoutes et les défilés seront révélés par un travail de scénographie paysagère. Des bâtiments sont démolis et permettent la réalisation d’un large parc situé au Nord du quartier. Il correspond à un espace de plein air, à travers cet espace c’est le projet Tour de Ville qui s’exprime. Le parc est planté d’essences forestières type Acer pseudoplatanus, Acer platanoides, Quercus robur, Fagus sylvatica, Carpinus betulus, Pinus sylvestris, Fraxinus excelsior, Sorbus aria, Acer campestris, Prunus avium, … Le défilé, bande engazonné libre aère le parc. Il est jalonné de cheminement en stabilisé, qui bordent la lisière boisée afin d’offrir une vue privilégiée sur le défilé et le nouveau bâtiment en arrière plan. Pour augmenter les événements paysagers, des modelés de sols plantés d’arbres de hautes-tiges, rappelleront les motifs paysagers des fortifications Vauban.

Au centre du quartier, le parvis Vauban accueille une place. Celle-ci revisite le défilé de manière minérale, c’est la nouvelle vitrine du quartier, elle accompagne l’espace central dans la continuité de la rue Voltaire. Il sera avant tout constitué de terre battue ponctuée de carrés plantés, de jardins potagers et clôturés par de la ganivelle. Les arbres, qui orneront ce secteur seront de ramure légère à caractère champêtre (Prunus avium, Malus communis, Sorbus aucuparia, crataegus laevigata, au droit des bâtiments et à caractère ornemental fort (Sophora japonica) au niveau du carrefour central. Ce secteur accueillera des « salons urbains » marqués par du mobilier et un éclairage spécifique.

Au sud du quartier, les espaces publics deviennent un jardin. C’est un espace dédié aux habitants du quartiers. Il se décompose en deux parties : la partie haute boisée et la partie basse du défilé plus ouvert. La partie haute sera plantée d’essences déjà présentent dans le parc au nord et sur les abords des voieries : Tilia europaea, Qercus palustris, Sorbus torminalis, … La partie basse sera végétalisée à l’aide d’arbres fruitiers et de petits arbres (Acer campestre, Prunus serrula et de cépée d’Amélanchier. Cet espace à une vocation ludique, elle regroupe quatre espaces différents : un espace de pique-nique, un espace de balançoires, un espace de jeu de corde et un espace de jeux d’aventure pour les petits. Un plateau permet de créer une continuité entre le Centre Social et le jardin. L’ensemble de ces espaces viennent ensuite se reconnecter au défilé existant.

Quartier écologique Alstom

Situé entre Meurthe et Canal, à proximité du centre-ville historique de Nancy, reliant la partie Est de la Métropole, le quartier porte les traces de son histoire industrielle.
Le site Alstom est l’un des sites les plus emblématiques de Nancy, témoin d’un patrimoine qui a nourri l’histoire de la Ville. Il est amené à accueillir la future Cité Judiciaire d’ici 2026. Avec cette implantation, c’est tout un quartier qui entame sa transition et doit devenir à terme un territoire d’innovation environnementale, sociale et économique.

IN SITU est intervenu pour lancer une grande démarche participative autour du nouveau quartier écologique Alstom porté par Mathieu Klein et son équipe.

L’équipe d’INSITU s’est mobilisée pour porter la démarche participative de co-construction avec les habitants.

Cette approche a été réalisée en 3 temps forts et a rejoint plus de 400 participants (février-mars-avril 2021) :

– Une conférence numérique, en présence de Mathieu Klein, Président de la Métropole du Grand Nancy, et de Gilles Marseille, Maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université de Lorraine. Animée par Sébastien Yverneau d’In Situ, en charge de l’élaboration du schéma directeur sur le site Alstom : on peut y découvrir l’histoire du site, son passé industriel, la façon dont cela a façonné le quartier mais aussi la ville. Un point d’information sur l’implantation de la Cité Judiciaire et le devenir du quartier y a été proposé.

– Une balade urbaine
en présence des urbanistes et architectes de l’agence In Situ : les participants découvrent  ce qui se cache derrière les portes du site Alstom, une invitation à mieux comprendre les réflexions engagées sur les principes d’aménagement.

– Ateliers de Co-construction du schéma directeur
retour sur site avec l’agence In Situ pour définir ensemble les grandes orientations du projet en matière de transition écologique et d’urbanisme transitoire.

Schéma directeur urbain du campus universitaire Moulin de la Housse

Cette étude s’inscrit dans une réflexion globale du «campus 3.0» dont les enjeux majeurs sont : la temporalité, la  rationalisation et la mutualisation de ses équipements, le développement d’une réelle identité de l’Université de Reims Champagne Ardenne. Véritable morceau de ville, le campus du Moulin de la Housse souffre aujourd’hui d’un certain isolement.
Les urbanistes et paysagistes ont particulièrement étudié la situation stratégique du campus en entrée de ville, son organisation structurée par de larges perspectives, en lien avec l’héritage du concepteur Marcel Lods. Nous avons été particulièrement attentif à la gestion des déplacements internes et externes au campus et à son ancrage avec la ville.
Suite à cela des scénarios urbains et immobiliers ont été déterminés sur une temporalité de 20 ans . Ceci a abouti à un schéma directeur partagé entre l’URCA et la ville de Reims.

Aménagement d’une nouvelle entrée à la gare de Longwy

Le centre de Longwy opère sa transformation, le secteur de la Gare est au coeur d’enjeux urbains et territoriaux. Un nouveau park and ride financé à 50 % par le Luxembourg est en cours de construction au droit de la Gare. Si le site est enclavé, l’ambition est au contraire de l’ouvrir sur le centre et de le raccorder au quartier d’habitat de Senelle.
Aujourd’hui la Gare tourne le dos au centre ville. Un nouveau bâtiment -vitrine pourrait lancer une passerelle au-dessus des rails et ainsi offrir une entrée à la gare depuis la rue Labro.

Les aménagements de la Place Leclerc se poursuivent en direction du nouveau parvis de la gare. En parallèle la Chiers se découvre et offre un nouveau paysage naturel à l’arrivée des voyageurs en gare de Longwy.

Le nouveau bâtiment s’ouvre sur l’espace public. Un pan incliné et un jeu d’emmarchements permettent aux piétons de rejoindre la toiture d’un premier bâtiment de niveau avec la passerelle. De ce fait, le bâtiment fonctionne tel une rotule urbaine.

Le rez de chaussée de ce premier bâtiment accueille et renseigne les usagers. L’office de tourisme, la maison du vélo, des locaux pour TGL ainsi qu’un commerce sur les produits locaux y prend place. L’autre partie, tout en corten, intègre un plateau consacré à du coworking, le reste des niveaux serait réalisé pour du bureau. Un ascenseur permet de rejoindre la passerelle de chaque côté de l’ouvrage.

Le nouveau parvis se poursuit en direction de la Chiers sous la forme d’une promenade. Un miroir d’eau prend place sur ce parcours, c’est également l’occasion d’utiliser l’espace comme lieu d’exposition pour des oeuvres monumentales en émaux de Longwy. Cet aménagement répond au projet de Musée des émaux en cours.

Pour permettre la réalisation de ce projet, la gare routière a été déplacée sur la Place Giraud.

Schéma directeur urbain du campus universitaire Croix Rouge

Cette étude s’inscrit dans une réflexion globale du «campus 3.0» dont les enjeux majeurs sont : la temporalité, la rationalisation et la mutualisation de ses équipements, le développement d’une réelle identité de l’Université de Reims Champagne Ardenne.
L’agence IN SITU est associée à la SCET pour cette vaste mission de programmation universitaire. Plusieurs bâtiments sont démolis et le centre de gravité du campus s’est déplacé au bas du site. Les paysagistes et urbanistes ont proposé de poursuivre le Parc Saint John Perse à l’intérieur du site. Il devient l’axe fédérateur et met en scène les « Corolles ».

 

 

 

Requalification de la rue François Mitterrand – Concertation

La requalification de la rue François Mitterrand implique d’importants changements à l’échelle du centre-bourg de Foug. La démarche de concertation mise en place positionne les habitants comme acteurs de la mutation de leur lieu de vie à chaque étape du projet : depuis le diagnostic jusqu’à la phase chantier.

 

La phase diagnostic s’est construite autour d’ateliers participatifs permettant de partager les réflexions, de recueillir les impressions, de tester et d’éprouver les propositions d’aménagements. Ils ont été divisés en deux temps :

– une balade commentée et thématique,

– des ateliers de travail sur plan pour dimensionner les espaces et les usages.

 

Le plan d’aménagement découlant de ce diagnostic partagé a été la base de l’esquisse. Cette dernière a été présentée et discutée avec les habitants.

 

Cette association se poursuivra lors de la phase chantier : chaque habitant, s’il le souhaite, sera partie prenante de la plantation de son pied de façade. Un questionnaire a été réalisé pour informer les habitants de la démarche, tester la forme d’appropriation envisagée (simple entretien, jardinage libre…) et les accompagner dans le choix de la palette végétale.

Voie de la Meurthe à Nancy (Projet urbain partenarial)

L’équipe d’insitu a été missionnée, avec la Solorem et la SCET, pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage pré-opérationnelle préalable au lancement d’un projet urbain partenarial (PUP) Rives de Meurthe Nord pour la réalisation de la Voie de la Meurthe.
Le territoire à enjeux des Rives de Meurthe, qui représente près de 300 hectares, est situé au coeur de l’agglomération nancéienne. Il présente une forte identité liée notamment à la présence de l’eau, la Meurthe et le Canal de la Marne au Rhin et à son histoire industrielle.
Il est marqué par la trace des infrastructures qui avaient été réalisées à l’époque pour le desservir, à l’exemple du Canal de la Marne au Rhin, de l’ancienne voie ferrée qui desservait la gare de marchandises Saint Georges, aménagée depuis, et plus globalement les infrastructures routières déjà existantes.

La démarche PUP permet de financer un équipement public par une contribution des porteurs de projets intéressés par l’aménagement de l’équipement. Dans un premier temps, la mission d’insitu a consisté à identifier les dents creuses, secteurs de mutations, en compléments des emprises identifiées par la Métropole, pouvant être influencés par la Voie et dans quelle mesure.

Douze sites ont été identifiés entre Meurthe et Canal pour leur potentiel de renouvellement urbain et d’influence sur le paysage qu’ils offriront à la future Voie de la Meurthe.
Chacun des sites est ensuite étudié, de manière à :
– Situer le site dans la séquence de la Voie de la Meurthe et donner une première approche en termes de fonctionnalités,
– Définition de la situation urbaine de l’ilôt, de son rôle dans le tissu urbain et définition de sa vocation,
– Mesure de la capacité foncière de chaque secteur concerné
– Evolutivité des règles, possibilité d’évolution des règles d’urbanisme, au regard des capacités validées.

Requalification de la rue François Mitterrand – Maîtrise d’oeuvre

Au cœur du centre-bourg ancien de Foug, la rue François Mitterrand se caractérise par un front bâti dense et haut qui dessine des emprises contraintes et irrégulières. Elle présente de nombreux éléments remarquables aujourd’hui éclipsés par une omniprésence de la voiture et l’état de dégradation de l’espace public ainsi que de certaines façades. La requalification de l’espace public et la revalorisation de ces qualités seront une porte d‘entrée vers une réappropriation de la rue et du centre bourg par ses habitants.

 

L’aménagement de la rue propose de donner plus de place au végétal et à l’eau. Les sources, alimentant les lavoirs des impasses, sont révélées par un jeu de fils d’eau apparents et de fontaines. Le passage de la circulation en sens unique montant et la mise en place d’un espace partagé relègue la voiture au second plan. Il devient alors possible de dégager des espaces plantés généreux tout au long de la rue. Ces plantations ont pour double enjeux d’adoucir la minéralité de la rue et de gérer l’infiltration des eaux pluviales.

Requalification de la place Jean Strohmann

La place Jean Strohmann, ancienne friche industrielle, est un site stratégique pour Pont-à-Mousson : proche du centre, de la Moselle, attenante à l’Abbaye des Prémontrés, elle se révèle comme une porte d’entrée vers la ville et son patrimoine. A la fois lieu de stationnement, de rencontres, point d’atterrissage pour de nombreux visiteurs et vitrine de la ville, son emprise importante concentre des enjeux patrimoniaux et de complémentarité des usages.

 

Le projet donne une place importante à la végétalisation.

Les mails d’arbres reprennent les formes historique des jardins, ils prodigueront de l’ombre et de la fraîcheur lors des fortes chaleurs. L’entièreté des eaux pluviales de la place seront infiltrées sur place grâce à un revêtement pavé perméable et des noues plantées. La place se veut mutable, l’espace consacré quotidiennement au stationnement permet l’accueil d’évènements de façon ponctuel.