Requalification de la rue François Mitterrand – Concertation

La requalification de la rue François Mitterrand implique d’importants changements à l’échelle du centre-bourg de Foug. La démarche de concertation mise en place positionne les habitants comme acteurs de la mutation de leur lieu de vie à chaque étape du projet : depuis le diagnostic jusqu’à la phase chantier.

 

La phase diagnostic s’est construite autour d’ateliers participatifs permettant de partager les réflexions, de recueillir les impressions, de tester et d’éprouver les propositions d’aménagements. Ils ont été divisés en deux temps :

– une balade commentée et thématique,

– des ateliers de travail sur plan pour dimensionner les espaces et les usages.

 

Le plan d’aménagement découlant de ce diagnostic partagé a été la base de l’esquisse. Cette dernière a été présentée et discutée avec les habitants.

 

Cette association se poursuivra lors de la phase chantier : chaque habitant, s’il le souhaite, sera partie prenante de la plantation de son pied de façade. Un questionnaire a été réalisé pour informer les habitants de la démarche, tester la forme d’appropriation envisagée (simple entretien, jardinage libre…) et les accompagner dans le choix de la palette végétale.

ZAC DES METALLIERS

L’opération est située à l’Est de Yutz sur le site des Métalliers à vocation industrielle et se développe su 68 hectares. Le  quartier des Métalliers a une vocation à dominante habitat. Toutefois, l’opération accueillera les équipements utiles au  développement démographique de la ville, un développement des propositions de mobilité ainsi que quelques commerces et services.

Objectifs
> Mettre en oeuvre un projet urbain cohérent et structurant à l’échelle des différents territoires (quartier, commune, intercommunalité …) ; repenser et rationaliser la répartition des fonctions urbaines
> Requalifier l’entrée de ville en améliorant l’insertion paysagère et architecturale du bâti dédié à l’activité économique et commerciale, rationaliser son implantation, redonner une cohérence et une lisibilité à l’ensemble
> Réaménager / requalifier la place Saint Nicolas, lui redonner une fonction
> Créer une offre d’habitat diversifiée, tant sur le type (location, accession), que sur la forme (maisons isolées, maisons groupées, etc) ou la destination (jeunes couples, personnes âgées, familles, etc)
> Réaliser un urbanisme s’inscrivant dans une logique de développement durable, de préservation et de mise en valeur
de l’environnement, bâti, non bâti et des espaces naturels.
> Atténuer les ruptures urbaines que constituent les deux voies ferrées, retisser du lien entre le quartier Cité et le cœur de ville
> Requalifier l’avenue des Nations sur la partie qui traverse la future ZAC

> Réaliser des équipements publics (voirie structurante et liaison avec les quartiers existants ; espaces publics collectifs,
déchetterie intercommunale, éventuellement autres équipements publics à définir).

 

 

Etude de programmation et d’aménagement du quartier des Vergers

Le site des Vergers est situé en entrée d’agglomération au Nord de Nancy, au droit de l’A31. L’étude concerne des délaissés du périurbain, des friches naturelles et commerciales, des espaces résiduels. IN SITU et NEGE sont missionnés pour une étude de programmation du site dans un objectif d’extension d’une zone commerciale et de création d’un quartier d’habitat. L’équipe porte toutes les analyses : immobilier, foncier, bilans, objectifs réglementaires, enjeux urbains et sociaux.

Le site des Vergers est actuellement en friche. La zone commerciale du Grand Air, créée dans les années 90, est enclavée, peu attractive et perd des enseignes régulièrement. Elle souffre d’un manque de structuration et son paysage est confus. Tout a été conçu pour la voiture et aujourd’hui les usagers qui y consomment sont les habitants des quartiers limitrophes (les Mouettes,…). L’étude de programmation a démontré qu’il était possible de concevoir un quartier d’habitat au droit de la rue des Forts mais qu’étendre la zone commerciale ne résoudrait pas l’attractivité du site. L’A31 est aujourd’hui vécue comme une barrière, il est donc urgent d’organiser le développement à l’ouest de cet axe de contournement de l’agglomération. D’autant que le manque de structuration de l’ensemble pèse sur les circulations. L’ensemble Croix des Hussards-Grand Air et Vergers doit retrouver une urbanité et un paysage qui organisent, orientent et rendent possible des échanges doux ou motorisés. C’est à cette seule condition qu’un développement est possible. Il convient donc d’investir pour réhabiliter plutôt qu’exproprier pour s’étendre. C’est une question de priorité et de financements. La couture urbaine rapproche les fonction, mutualise les équipements, créé des échanges, du vivre ensemble, de nouveaux besoins.

Les Vergers.
Le quartier d’habitat s’inscrit sur le coteau en friche dans une relation sensible avec la topographie. Ainsi, les constructions s’insèrent dans la pente de manière à maximiser les apports solaires, se protéger du vent et du vent et de la pluie tout en s’inscrivant dans la pente.
La mission d’in situ s’accompagne de la rédaction d’un cahier des prescriptions architecturales, urbaines et paysagères. Y sont traitées, entre autres, les conditions d’insertion des constructions dans la pente ainsi que la manière de traiter talus, déblais, remblais et inscription dans le paysage.

Requalification d’une ancienne scierie

Le site est actuellement occupé dans sa partie nord par une ancienne scierie et dans sa partie sud par une menuiserie et des bureaux. Malgré sa situation en lisière de centre-ville, le terrain d’étude offre un paysage en contraste avec le centre bourg. Les maisons mitoyennes laissent place aux façades brutes et aveugles des locaux industriels de la rue des Tournelles. Celle-ci est longée par la rivière et sa ripisylve qui suggèrent l’atmosphère humide des lieux. La rivière sépare aujourd’hui le terrain en deux parties : l’une plus urbaine et industrielle du côté du centre bourg et la seconde comprenant une friche où le végétal
a repris ses droits.

Le site enfriché crée un repère dans le paysage du quartier mais constitue aujourd’hui une coupure dans la pratique du quartier notamment pour relier le centre bourg au quartier des Avioux. Ce potentiel paysagé peut facilement être réutilisé pour créer un parc urbain en lien avec l’EHPAD proche.

Le projet étudie la faisabilité d’un programme mixte contenant du logement senior, des studios pour les étudiants du centre de formation, une couveuse d’entreprises et un musée tourné vers le meuble.

Etude de programmation pour la découverture de la Chiers

L’objet de l’étude sur le centre-ville de Longwy consiste à trouver un équilibre entre le potentiel écologique de découverture de la rivière Chiers et un fonctionnement urbain apaisé, le tout au service d’un renouvellement de l’attractivité du centre-ville de Longwy. Un protocole complexe réunit une maîtrise d’ouvrage élargie, composée des deux collectivités principales, Longwy et l’Agglomération mais également la DDT, la sous-préfecture, la DREAL, l’EPAMA, le SIAC, l’Agence de l’eau, et la Région Grand Est. Il existe, à ce jour, une série de projets de développement urbain tout autour du centre-ville (La Briqueterie, Gare Senelle, Rue Neuve, …). La métamorphose du centre-ville permettra alors d’entamer une nouvelle dynamique d’attractivité et de déclencher la réalisation de ces projets. A cela s’associe, la nécessité d’une réflexion sur la réhabilitation de la Vieille-ville aujourd’hui inadaptée à la demande.

Les études sur la découverture de la chiers et la réhabilitation du centre-ville de Longwy se sont construites autour d’un processus de co-construction poussé. La démarche participative s’est opérée à deux échelles. Un comité technique de débat : d’abord au niveau des instances de pilotage, 2 comités ont été créés. Un comité de pilotage classique qui se réunit stratégiquement à la fin de chaque grande phase. Un comité technique qui partage les données, prend part aux études et réflexions.  Ce  comité  technique est un véritable atelier d’urbanisme où les propositions sont débattues. Des ateliers citoyens participatifs : plusieurs ateliers citoyens ont été organisés. Ils testent les principaux usagers sur les propositions des urbanistes. Sur table, les habitants et commerçants fabriquent leurs maquettes qui expriment leurs intentions. Ces intentions sont la base des scénarios à venir. L’équipe In Situ-Nege a mis en place toute une série d’outils pour cette démarche de co-construction : balade urbaine, enquêtes sociales auprès des usagers et des commerçants, enquête dans le train (travailleurs frontaliers), questionnaire en ligne (site internet, facebook, interventions dans les écoles, ateliers citoyens, intentions urbaines et maquettes.

Ateliers de co-construction
Les différents membres de l’atelier ont à leurs dispositions des jetons qui correspondent chacun à un usage spécifique. Après avoir argumenté leur choix, ils disposent l’ensemble des jetons sur le plateau de jeu qui correspond au plan du quartier. Avec des fils de laine, les habitants représentent les liaisons douces et les axes de circulations véhiculées. Dès que l’ensemble des membres du groupe parviennent à un consensus, les éléments sont fixés grâce à des épingles. Pour terminer, les habitants se mettent d’accord sur un titre qui illustre leur proposition, puis viennent présenter leurs intentions aux autres groupes. Deux animateurs sont installés par groupe. Ils s’occupent de relancer les débats, de creuser les thèmes lorsque le groupe n’est pas aller au bout de la réflexion, de ne pas perdre la dimension collective de ce travail sur table et de faire des choix.

Trois intentions urbaines ont donc abouti à trois grands scénarios directement issus des ateliers de co-construction. La problématique tourne autour de la découverture de la Chiers et de l’implantation des grandes fonctions urbaines (commerces, équipements, gare routière,…). Les trois scénarios ont exploré le centre ville de manière très différentes.

La problématique tourne autour de la découverture de la Chiers et de l’implantation des grandes fonctions urbaines (commerces, équipements, gare routière,…). Le scénario 1 piétonnise complètement la place Leclerc et ouvre le plus largement possible la rivière pour offrir une nouvelle image au centre. Le scénario 2 a identifié un nouvel îlot urbain en face de la gare pour l’implantation d’un pôle commercial et d’un silo de parking. Il exprime la volonté de rompre avec un fonctionnement tel que la ville l’a toujours connu et dépasse les limites pour rejoindre le pôle de la gare. Le scénario 3 joue plus l’équilibre entre les intentions. Il préserve des poches de stationnement au sein de la place, séquence la rivière et implante des espaces aérien de représentation (la place). Le bureau d’étude ARTELIA co-anime les études en vérifiant les faisabilités constructive.

La traversée du centre-bourg

Friauville est un village rue lorrain typique. Défiguré par le passage incessant de la voiture, il s’est mué en un véritable axe routier, reléguant la vie des usoirs au second plan.
Dans le but de retrouver une vie de village, mais aussi de traiter les réseaux aériens, la commune a décidé de lancer une maîtrise d’oeuvre sur sa traversée.
La traversée de Friauville est marquée par plusieurs séquences (usoirs, espaces de centralité, ouverture sur le ruisseau du Longeau). Plusieurs points de conflits ont été identifiés, IN SITU propose des solutions paysagères qui respectent l’identité de la commune. En parallèle, une démarche programmatique a été menée en concertation avec la population.

En phase diagnostic, deux ateliers ont été organisés autour des usages liés aux usoirs et aux places du village. Les participants (20/30 personnes) se sont répartis en groupe de 5/6 personnes traitant d’un côté les usoirs et de l’autre les places.
Chaque groupe se faisait remettre une mallette d’images à coller sur le thème de leurs réflexions. Ils ne pouvaient choisir que 5 images donc 5 usages. Enfin chaque groupe était invité à présenter et expliquer leurs choix. Ces travaux ont été synthétisés de manière à produire les scénarios à venir.

Synthèse de la participation
Les usoirs : les habitants souhaitent que les déplacements piétons se fassent en sécurité et confortablement d’un point A à un point B sans être gênés par la présence de la voiture. Le trottoir pourra être séparé de la voirie. Ils souhaitent la présence de végétaux dans les espaces à traiter, des lieux de repos ombragés. Ils veulent également profiter d’éventuelles surlargeurs pour accueillir d’autres usages rassembleurs.
Les places : un lieu dynamique et animé, un lieu de rassemblement spontané. Les participants souhaitent que l’espace soit vécu comme un lieu de rassemblement pour les fêtes par exemple. Une fontaine serait le signal central. Le lieu pourrait également accueillir un marché et des temps musicaux. Ils souhaitent trouver un mobilier pour le repos. Un four à pain collectif pourrait être imaginé afin d’inscrire de nouveaux usages dans les habitudes des Friauvillois.

Boucle Ravel – Mise en place d’une filière de réemploi des matériaux

Le bailleur social Logiest a décidé de mettre à jour son patrimoine immobilier sur le quartier Ravel à Thionville.

La viabilisation n’est pas modifiée mais les maisons insalubres sont démontées et remplacées par un programme d’habitat mixte.

Certaines démolitions laissent la place à un parc intergénérationnel.

La déconstruction des bâtiments est sélective et valorisée dans un système d’économie circulaire. Réalisée dans le cadre d’un urbanisme transitoire, un village formation est installée sur site sur le thème de la valorisation des déchets et de leur réemploi.

Aménagement des espaces publics centraux d’Amance

Jusqu’au 12e siècle, Amance était constituée de trois villages : Magny, Aître et le Mont Sainte Marie. Les trois communes ont fusionné au cours des derniers siècles, les constructions se sont étalées. Toutefois, aux espaces de liaison des trois communes ont été implantés des équipements (écoles, gymnase, parcs).

La Superbe, rivière longeant le bourg, a été le fil conducteur structurant la revitalisation. Elle fait le lien entre les différents équipements, ses motifs paysagers s’étirent vers le centre pour dessiner des espaces cohérents et continus.

In situ a ainsi requalifié trois secteurs : la place Arnault Tzanck (autour du gymnase, de l’école), la place du Mont (sur une ferme démolie), une placette face à la maison Bûcheron.

Place Arnault Tzanck, le stationnement et l’enrobé ont laissé place à un espace paysagé et drainant. Les véhicules s’intègrent dans un environnement végétal puissant pour permettre des usages piétons sécurisés et une réversibilité de l’espace.
Une balade paysagère poursuit les aménagements au droit de la mairie. On puise dans les motifs de la Superbe, et propose des usages temporaires festifs aux espaces (salons, place des fêtes). La grille est conservée et rénovée pour devenir support d’exposition.

Quartier écologique Alstom

Situé entre Meurthe et Canal, à proximité du centre-ville historique de Nancy, reliant la partie Est de la Métropole, le quartier porte les traces de son histoire industrielle.
Le site Alstom est l’un des sites les plus emblématiques de Nancy, témoin d’un patrimoine qui a nourri l’histoire de la Ville. Il est amené à accueillir la future Cité Judiciaire d’ici 2026. Avec cette implantation, c’est tout un quartier qui entame sa transition et doit devenir à terme un territoire d’innovation environnementale, sociale et économique.

IN SITU est intervenu pour lancer une grande démarche participative autour du nouveau quartier écologique Alstom porté par Mathieu Klein et son équipe.

L’équipe d’INSITU s’est mobilisée pour porter la démarche participative de co-construction avec les habitants.

Cette approche a été réalisée en 3 temps forts et a rejoint plus de 400 participants (février-mars-avril 2021) :

– Une conférence numérique, en présence de Mathieu Klein, Président de la Métropole du Grand Nancy, et de Gilles Marseille, Maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université de Lorraine. Animée par Sébastien Yverneau d’In Situ, en charge de l’élaboration du schéma directeur sur le site Alstom : on peut y découvrir l’histoire du site, son passé industriel, la façon dont cela a façonné le quartier mais aussi la ville. Un point d’information sur l’implantation de la Cité Judiciaire et le devenir du quartier y a été proposé.

– Une balade urbaine
en présence des urbanistes et architectes de l’agence In Situ : les participants découvrent  ce qui se cache derrière les portes du site Alstom, une invitation à mieux comprendre les réflexions engagées sur les principes d’aménagement.

– Ateliers de Co-construction du schéma directeur
retour sur site avec l’agence In Situ pour définir ensemble les grandes orientations du projet en matière de transition écologique et d’urbanisme transitoire.

Aménagement d’une nouvelle entrée à la gare de Longwy

Le centre de Longwy opère sa transformation, le secteur de la Gare est au coeur d’enjeux urbains et territoriaux. Un nouveau park and ride financé à 50 % par le Luxembourg est en cours de construction au droit de la Gare. Si le site est enclavé, l’ambition est au contraire de l’ouvrir sur le centre et de le raccorder au quartier d’habitat de Senelle.
Aujourd’hui la Gare tourne le dos au centre ville. Un nouveau bâtiment -vitrine pourrait lancer une passerelle au-dessus des rails et ainsi offrir une entrée à la gare depuis la rue Labro.

Les aménagements de la Place Leclerc se poursuivent en direction du nouveau parvis de la gare. En parallèle la Chiers se découvre et offre un nouveau paysage naturel à l’arrivée des voyageurs en gare de Longwy.

Le nouveau bâtiment s’ouvre sur l’espace public. Un pan incliné et un jeu d’emmarchements permettent aux piétons de rejoindre la toiture d’un premier bâtiment de niveau avec la passerelle. De ce fait, le bâtiment fonctionne tel une rotule urbaine.

Le rez de chaussée de ce premier bâtiment accueille et renseigne les usagers. L’office de tourisme, la maison du vélo, des locaux pour TGL ainsi qu’un commerce sur les produits locaux y prend place. L’autre partie, tout en corten, intègre un plateau consacré à du coworking, le reste des niveaux serait réalisé pour du bureau. Un ascenseur permet de rejoindre la passerelle de chaque côté de l’ouvrage.

Le nouveau parvis se poursuit en direction de la Chiers sous la forme d’une promenade. Un miroir d’eau prend place sur ce parcours, c’est également l’occasion d’utiliser l’espace comme lieu d’exposition pour des oeuvres monumentales en émaux de Longwy. Cet aménagement répond au projet de Musée des émaux en cours.

Pour permettre la réalisation de ce projet, la gare routière a été déplacée sur la Place Giraud.