Etude de programmation et d’aménagement du quartier des Vergers

Le site des Vergers est situé en entrée d’agglomération au Nord de Nancy, au droit de l’A31. L’étude concerne des délaissés du périurbain, des friches naturelles et commerciales, des espaces résiduels. IN SITU et NEGE sont missionnés pour une étude de programmation du site dans un objectif d’extension d’une zone commerciale et de création d’un quartier d’habitat. L’équipe porte toutes les analyses : immobilier, foncier, bilans, objectifs réglementaires, enjeux urbains et sociaux.

Le site des Vergers est actuellement en friche. La zone commerciale du Grand Air, créée dans les années 90, est enclavée, peu attractive et perd des enseignes régulièrement. Elle souffre d’un manque de structuration et son paysage est confus. Tout a été conçu pour la voiture et aujourd’hui les usagers qui y consomment sont les habitants des quartiers limitrophes (les Mouettes,…). L’étude de programmation a démontré qu’il était possible de concevoir un quartier d’habitat au droit de la rue des Forts mais qu’étendre la zone commerciale ne résoudrait pas l’attractivité du site. L’A31 est aujourd’hui vécue comme une barrière, il est donc urgent d’organiser le développement à l’ouest de cet axe de contournement de l’agglomération. D’autant que le manque de structuration de l’ensemble pèse sur les circulations. L’ensemble Croix des Hussards-Grand Air et Vergers doit retrouver une urbanité et un paysage qui organisent, orientent et rendent possible des échanges doux ou motorisés. C’est à cette seule condition qu’un développement est possible. Il convient donc d’investir pour réhabiliter plutôt qu’exproprier pour s’étendre. C’est une question de priorité et de financements. La couture urbaine rapproche les fonction, mutualise les équipements, créé des échanges, du vivre ensemble, de nouveaux besoins.

Les Vergers.
Le quartier d’habitat s’inscrit sur le coteau en friche dans une relation sensible avec la topographie. Ainsi, les constructions s’insèrent dans la pente de manière à maximiser les apports solaires, se protéger du vent et du vent et de la pluie tout en s’inscrivant dans la pente.
La mission d’in situ s’accompagne de la rédaction d’un cahier des prescriptions architecturales, urbaines et paysagères. Y sont traitées, entre autres, les conditions d’insertion des constructions dans la pente ainsi que la manière de traiter talus, déblais, remblais et inscription dans le paysage.

Requalification de la place Charles de Gaulle et programmation du site des Bosquets – Maîtrise d’Oeuvre

La commune de Maron lance la requalification de la Place du Général de Gaulle et la programmation des Bosquets une ancienne friche ferroviaire le long de la Moselle devenue support de promenades et de nombreux évènements fédérateurs.

 

La place concentre de nombreux usages et services : école, mairie, café et voie verte en devenir, espace de stationnement … Elle souffre cependant d’un manque de structuration et d’une omniprésence de la voiture qui altère son identité de « place de village ». Le projet cherche à redonner une lecture et une cohérence à la multiplicité de ses usages. Il mise sur la séparation et la sécurisation des flux tout en jouant sur la temporalité et la mutabilité de l’espace public pour s’adapter aux évènements. Le paysage de la commune structure les aménagements de la place, le lien vers la Moselle est affirmé, les trames sont soulignées par des gradins et des plantations.

Lien vers la vidéo présentation du projet : https://vimeo.com/761032603

Aménagement, requalification des espaces publics du village et sécurisation des déplacements

Haussonville est un petit village logé au cœur de son paysage agricole. Son espace public, aujourd’hui majoritairement routier ne laisse pas de place pour accueillir et soutenir la vie du village. La commune, accompagnée par le CAUE de Meurthe-et-Moselle et MMD 54, a lancé une étude afin d’établir un schéma directeur et un phasage des aménagements nécessaires à l’échelle du bourg.

 

L’étude préalable reconsidère les enjeux circulatoires pour sécuriser et asseoir un espace public fédérateur. Elle a ainsi permis d’identifier plusieurs séquences circulatoires, urbaines et paysagères, d’en extraire les enjeux et les orientations de traitement. Le projet communal a été phasé et découpé en tranches budgétisées. Cette mission sera suivie par la maîtrise d’œuvre complète des différentes tranches.

Aménagement de la place de Gaulle

Le projet d’aménagement de la Place de Gaulle englobe l’espace principal, les abords de la crèche, le square au centre de l’ancien collège et le parvis du théâtre à réhabiliter.

Le monument aux morts est déplacé de manière à ouvrir la perspective. Trois massifs végétaux structurants accompagnent et guident le parcours. Un mobilier spécifique est étudié au pied de ces salons de verdure pour offrir des temps de pause aux visiteurs.

 

L’aménagement de la place de Gaulle libère la façade de la Caisse d’Epargne et accompagne le visiteur jusqu’au futur théâtre. Ce dernier est du style à l’italienne avec deux balcons, un poulailler et une capacité de 450 places. Il est considéré au XIXe siècle comme le plus beau théâtre du département. Sa requalification fait l’objet d’une mission de la fondation du patrimoine. Le travail de la place assoit ce monument remarquable et anticipe les futurs usages en redonnant à au lieu une capacité d’accueil d’événements festifs, culturels et d’expositions temporaires. Le calepinage de la place est réalisé en pierre de Bourgogne de Buxy. L’espace est libéré de la voiture, il peut ainsi accueillir les grandes terrasses des café et restaurants attenants.

Requalification de la place Jean Strohmann

La place Jean Strohmann, ancienne friche industrielle, est un site stratégique pour Pont-à-Mousson : proche du centre, de la Moselle, attenante à l’Abbaye des Prémontrés, elle se révèle comme une porte d’entrée vers la ville et son patrimoine. A la fois lieu de stationnement, de rencontres, point d’atterrissage pour de nombreux visiteurs et vitrine de la ville, son emprise importante concentre des enjeux patrimoniaux et de complémentarité des usages.

 

Le projet donne une place importante à la végétalisation.

Les mails d’arbres reprennent les formes historique des jardins, ils prodigueront de l’ombre et de la fraîcheur lors des fortes chaleurs. L’entièreté des eaux pluviales de la place seront infiltrées sur place grâce à un revêtement pavé perméable et des noues plantées. La place se veut mutable, l’espace consacré quotidiennement au stationnement permet l’accueil d’évènements de façon ponctuel.

Requalification de la rue François Mitterrand – Maîtrise d’oeuvre

Au cœur du centre-bourg ancien de Foug, la rue François Mitterrand se caractérise par un front bâti dense et haut qui dessine des emprises contraintes et irrégulières. Elle présente de nombreux éléments remarquables aujourd’hui éclipsés par une omniprésence de la voiture et l’état de dégradation de l’espace public ainsi que de certaines façades. La requalification de l’espace public et la revalorisation de ces qualités seront une porte d‘entrée vers une réappropriation de la rue et du centre bourg par ses habitants.

 

L’aménagement de la rue propose de donner plus de place au végétal et à l’eau. Les sources, alimentant les lavoirs des impasses, sont révélées par un jeu de fils d’eau apparents et de fontaines. Le passage de la circulation en sens unique montant et la mise en place d’un espace partagé relègue la voiture au second plan. Il devient alors possible de dégager des espaces plantés généreux tout au long de la rue. Ces plantations ont pour double enjeux d’adoucir la minéralité de la rue et de gérer l’infiltration des eaux pluviales.

Requalification de la rue François Mitterrand – Concertation

La requalification de la rue François Mitterrand implique d’importants changements à l’échelle du centre-bourg de Foug. La démarche de concertation mise en place positionne les habitants comme acteurs de la mutation de leur lieu de vie à chaque étape du projet : depuis le diagnostic jusqu’à la phase chantier.

 

La phase diagnostic s’est construite autour d’ateliers participatifs permettant de partager les réflexions, de recueillir les impressions, de tester et d’éprouver les propositions d’aménagements. Ils ont été divisés en deux temps :

– une balade commentée et thématique,

– des ateliers de travail sur plan pour dimensionner les espaces et les usages.

 

Le plan d’aménagement découlant de ce diagnostic partagé a été la base de l’esquisse. Cette dernière a été présentée et discutée avec les habitants.

 

Cette association se poursuivra lors de la phase chantier : chaque habitant, s’il le souhaite, sera partie prenante de la plantation de son pied de façade. Un questionnaire a été réalisé pour informer les habitants de la démarche, tester la forme d’appropriation envisagée (simple entretien, jardinage libre…) et les accompagner dans le choix de la palette végétale.

Réhabilitation de la résidence universitaire de Monbois à Nancy

Le site de Monbois bénéficie d’une position privilégiée, à proximité de la faculté des Lettres, il est niché au cœur d’un ilot forestier en plein environnement urbain dense et circulé. Ces atouts en font un lieu d’accueil stratégique pour les étudiants.

L’histoire et l’identité de ce site sont étroitement liées aux bâtiments d’origine et à leur parc. La ceinture végétale, aujourd’hui classée, offre un environnement protecteur aux étudiants. Dans le cadre de la réhabilitation de la résidence, les aménagements paysagers proposés cherchent à recréer du lien entre les bâtiments, accueillir les usages étudiants et s’intégrer à cet espace patrimonial.

Le parvis haut est le lieu d’accueil de la vie étudiante. Il s’inscrit dans la continuité des communs du bâtiment : le hall d’accueil, la cuisine collective et la salle de restauration. Ce lien entre intérieur et extérieur renforce ce pôle de vie de la résidence. Trois containers ont été posés sur le parvis, reprenant ainsi les éléments structurels utilisés en extension de façade, ils accompagnent les usages des étudiants : foodtruck, local vélo, rangement mobilier…

Le jardin s’étire depuis le parvis d’accueil en direction de la rue de Boudonville. La topographie, complètement reprise, descend vers le Nord en suivant des courbes plus naturelles soulignées par des gradins en béton. Les espaces paysagers permettent d’infiltrer les eaux pluviales en dessinant de légères dépressions sèches et accessibles la majeure partie du temps. La végétation accompagne la transition depuis la base vie du parvis vers le parc ouvert donnant sur la rue. Elle dessine des espaces intimes pour s’isoler, lire et souffler dans un cadre apaisant. Un mobilier amovible et coloré est décliné sous la forme de chaises, tables, transats et anime les lieux.

Quartier écologique Alstom

Situé entre Meurthe et Canal, à proximité du centre-ville historique de Nancy, reliant la partie Est de la Métropole, le quartier porte les traces de son histoire industrielle.
Le site Alstom est l’un des sites les plus emblématiques de Nancy, témoin d’un patrimoine qui a nourri l’histoire de la Ville. Il est amené à accueillir la future Cité Judiciaire d’ici 2026. Avec cette implantation, c’est tout un quartier qui entame sa transition et doit devenir à terme un territoire d’innovation environnementale, sociale et économique.

IN SITU est intervenu pour lancer une grande démarche participative autour du nouveau quartier écologique Alstom porté par Mathieu Klein et son équipe.

L’équipe d’INSITU s’est mobilisée pour porter la démarche participative de co-construction avec les habitants.

Cette approche a été réalisée en 3 temps forts et a rejoint plus de 400 participants (février-mars-avril 2021) :

– Une conférence numérique, en présence de Mathieu Klein, Président de la Métropole du Grand Nancy, et de Gilles Marseille, Maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université de Lorraine. Animée par Sébastien Yverneau d’In Situ, en charge de l’élaboration du schéma directeur sur le site Alstom : on peut y découvrir l’histoire du site, son passé industriel, la façon dont cela a façonné le quartier mais aussi la ville. Un point d’information sur l’implantation de la Cité Judiciaire et le devenir du quartier y a été proposé.

– Une balade urbaine
en présence des urbanistes et architectes de l’agence In Situ : les participants découvrent  ce qui se cache derrière les portes du site Alstom, une invitation à mieux comprendre les réflexions engagées sur les principes d’aménagement.

– Ateliers de Co-construction du schéma directeur
retour sur site avec l’agence In Situ pour définir ensemble les grandes orientations du projet en matière de transition écologique et d’urbanisme transitoire.

Aménagement des espaces publics centraux d’Amance

Jusqu’au 12e siècle, Amance était constituée de trois villages : Magny, Aître et le Mont Sainte Marie. Les trois communes ont fusionné au cours des derniers siècles, les constructions se sont étalées. Toutefois, aux espaces de liaison des trois communes ont été implantés des équipements (écoles, gymnase, parcs).

La Superbe, rivière longeant le bourg, a été le fil conducteur structurant la revitalisation. Elle fait le lien entre les différents équipements, ses motifs paysagers s’étirent vers le centre pour dessiner des espaces cohérents et continus.

In situ a ainsi requalifié trois secteurs : la place Arnault Tzanck (autour du gymnase, de l’école), la place du Mont (sur une ferme démolie), une placette face à la maison Bûcheron.

Place Arnault Tzanck, le stationnement et l’enrobé ont laissé place à un espace paysagé et drainant. Les véhicules s’intègrent dans un environnement végétal puissant pour permettre des usages piétons sécurisés et une réversibilité de l’espace.
Une balade paysagère poursuit les aménagements au droit de la mairie. On puise dans les motifs de la Superbe, et propose des usages temporaires festifs aux espaces (salons, place des fêtes). La grille est conservée et rénovée pour devenir support d’exposition.