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Le Parc de l’Arsenal est une opportunité foncière majeure pour la ville de Chantraine au regard d’une impossibilité d’extension due notamment à la présence sur le territoire communal d’un domaine forestier important qui limite l’extension urbaine.
Chantraine, assistée par la Société d’Equipement du Bassin Lorrain, a décidé par délibération du 7 septembre 2009 d’engager une opération d’aménagement à vocation d’habitat par le biais d’une procédure de ZAC.
L’ancien quartier militaire de l’Arsenal fonctionnait comme une barrière urbaine et physique. Sa restitution à la commune va engendrer de nouveaux déplacements à travers le quartier d’habitation mais également à travers le parc boisé. Topographiquement, l’Arsenal est le point de passage entre la Camerelle et la route des Forges, c’est donc naturellement que les déplacements pourront se faire à travers le futur quartier d’habitation.
Le quartier est rythmé par des couloirs végétaux d’est en ouest, qui reprennent tout en le respectant, le langage naturel du paysage en place; tout se passe comme si le «jardin» en contrebas venait fertiliser l’ancienne terrasse militaire.
La trame urbaine utilisée est simple. Il s’agit d’une alternance ligne bâtie, corridor écologique et voirie/jardins privés qui impose un rythme et une forme à l’ensemble du quartier.
Le travail technique engagé par la Ville lors du contrat de ville et du projet de rénovation urbaine se concrétise par la réalisation d’un étude urbaine et de fonctionnement urbain sur le quartier prioritaire Rêpes-Montmarin. Situé à l’extérieur du centre ville et bordé par la nationale 19, une deuxième ville se dessine autour du quartier où on retrouve des équipements scolaires, des services, des commerces et des typologies variées.
L’étude s’inscrit dans une démarche centrée autour de l’usager et dans un processus démocratique.
Afin de mettre en oeuvre ce processus, un premier diagnostic «en marchant» a été établi avec le conseil citoyen, les associations, les élus, le centre social.
L’approche sociologique du quartier a consisté à mener des entretiens et des investigations in situ afin de mieux saisir à la fois les représentations des personnes interrogées et leur rapport sensible, voire corporel au quartier Rêpes-Montmarin. Il s’agissait ici d’un travail au plus près des réalités habitantes de Vesoul pour comprendre ce qu’on y ressent, comment on y vit au quotidien, ce qui y fait sens, ce qu’on y fait. C’est bien l’identité du site dont il était question de rendre visible ici ; une identité renvoyant à des images mais aussi à des manières concrètes de vivre et de ressentir la ville ; une identité aussi bien réflexive que sensible en somme.
Pour y parvenir, la méthodologie utilisée a été celle des enquêtes sociales, des entretiens, des visites in situ ou des rendez-vous avec les interlocuteurs identifiés ou impromptus.
Ce premier diagnostic partagé s’est poursuivi par des ateliers thématiques qui ont permis de croiser les observations, besoins, enjeux des acteurs présents.
Nous partons du principe que l’intelligence est collective, notre équipe élabore ainsi, pour chacun de ses projets une méthodologie unique de concertation, en fonction des objectifs escomptés, du stade du projet mais aussi et surtout du public visé. Dans ce présent cas, nous avons rencontré les habitants de foyer d’hébergement ADAPEI, chez eux, dans leur actuel foyer. Nous avons ainsi pu comprendre leurs attentes, leurs besoins, leurs peurs aussi.
Dans un deuxième temps, sous la forme de jeux, nous les avons plongés dans différents univers stimulant ainsi leur créativité et leur imagination. Unanimement, les résidents désiraient un lieu différent, à part, un lieu qui les ferait voyager, avec des couleurs, des jolies plantes, des gens, et de l’eau. Un quartier durable est déjà un quartier conçu et dessiné avec ses futurs usagers.
La commune de Souilly est traversée par la voie sacrée, tracé historique de l’artère de la bataille de Verdun. Souilly est une commune rurale de type village-rue qui s’étend le long de l’axe historique.La mairie-musée, classée aux monuments historiques, est un élément repère du village et un lieu mémoriel de la première guerre mondiale.
La mission d’in situ s’est inscrite à la fois dans les événements de commémoration du centenaire de la première guerre mondiale et dans la requalification d’un lieu du quotidien, la place du village.
Le projet a retravaillé le socle du lieu à la fois écrin du pavillon d’accueil pour le camion Latil et écrin du vivre-ensemble du village. C’est toute la voirie et les usoirs qui sont redessinés, tandis que le bâtiment du Latil vient soulever ce socle pour y abriter le camion. La place de la mairie est ré-offerte aux habitants.
Durant la phase étude, nous avons partagé plusieurs temps forts, liées aux diverses commémorations préparatives au Centenaire de la Grande Guerre. Puis, le temps du chantier nous a permis d’ouvrir le chantier, de transmettre et valoriser des savoirs-faire, et surtout d’utiliser ce temps vers une appropriation.
Notre intervention, aussi proche de l’usage puisse-t-elle être, reste un grand bouleversement lors de sa mise en oeuvre. Nous avons donc choisi de vivre ce temps du chantier comme un temps de rencontres quotidiennes, de vie et de partage.
Très rapidement, nous avons choisi de partager ce temps avec les enseignants et les enfants, pour partager avec eux, échanger à propos de leur village, révéler leurs usages, mettre en valeur chacun des intervenants du chantier, du conducteur à l’ouvrier. Nous avons aussi utiliser le musée comme support pédagogique à l’Histoire de cette guerre qui a tant marqué le territoire meusien.
Une belle rencontre humaine. Et puis pour nous, architectes et urbanistes, un beau moment de partage et de rencontres, source de force pour le projet et nos projets d’agence.
La rue de la République est un axe central pour la ville de Yutz. Elle court de l’Avenue des Nations jusqu’à l’Amphy, nouvelle salle de spectacle. La rue est très fréquentée et elle le sera de plus en plus puisqu’à l’avenir, elle desservira l’Aeroparc, une salle socioculturelle et des terrains de sport. La rue se partage en trois usages. Un usage résidentiel, un usage de passage (piétons, cyclistes, automobilistes, TC) du centre vers les nouveaux équipements et un usage lié aux équipements propres de la rue : la salle Bestien et le groupe scolaire principal de Yutz, l’école Prévert. L’autre problématique importante à étudier est celle de la répartition des flux et le dimensionnement des différents modes de transport. Un lourd travail de frontage et de limites parcellaires a été produit afin de concevoir un paysage au plus près des façades. De manière existante, la salle Bestien s’ouvre sur un giratoire complexe et consommateur d’espace. Du fait de certains îlots plantés, l’ouvrage masque complètement les façades des immeubles présents. In Situ a donc proposé de simplifier la circulation de manière à dégager un vaste parvis à la salle de spectacle. Cet espace vient alors se raccorder au ruban de la rue de la République. Il s’agit désormais d’un espace vitrine pour la ville, sur lequel on dispose de stationnement efficace. Sous une voûte plantée de gleditsias, sophoras, koelreuterias, des jeux pour adultes et enfants animeront ce nouvel espace.
Le contexte de la mission et le programme : Le projet s’inscrit dans le cadre du Projet de Rénovation Urbaine actuellement mis en œuvre dans le quartier de la Vierge. Les espaces publics existants, conçus dans les années soixante au moment de l’édification du quartier ont en effet peu évolué au cours du temps. À travers cette mission, il s’agit de requalifier et de moderniser ces espaces présentant une image « vieillissante », dévalorisante et inadaptés aux nouveaux usages. Il s’agit d’un marché de maîtrise d’œuvre pour la requalification urbaine et paysagère du centre du quartier (Place de l’Église Maria Goretti et rues environnantes) en collaboration avec un bureau d’études VRD. La ville d’Épinal et l’agence In Situ ont souhaité organiser un temps de partage afin de recueillir, lors d’une visite collective, les remarques des habitants du quartier, premiers usagers de ces espaces.
Situé dans le sillon vosgien, Rupt-sur-Moselle est une commune régulièrement recouverte d’un manteau de neige. Les routes, abîmées par le sel ont souffert. C’est notamment le cas de la rue de l’église, artère principale du centre historique. La problématique initiale était de retrouver un profil de voirie neuf, et par là, de clarifier la circulation de cette rue et son stationnement.
L’église ne possède pas de parvis. Face à elle, le jardin de la cure est ceint de murs, en contrebas de l’espace public. Il occupe une position centrale, mais on ne peut que le contourner. La voiture occupe dans les rues une place prépondérante. Les aménagements de la traversée de la commune ont été calés sur les usages spécifiques des rues concernées.
La problématique a consisté à traiter le rapport entre le public et le privé au niveau des usoirs. Des espaces de stationnement ont ainsi été identifiés, le rapport entre les différents flux a été soigné. La rue doit pouvoir accueillir des étals ainsi les bordures ont été surbaissées. L’ensemble des espaces est accessible aux normes PMR. D’une manière générale, les grands équipements (église, mairie, jardins, parcs) sont mis en scène. Ainsi, les surfaces au sol (couleurs, matériaux, granulométrie) sont traitées en fonction de leurs usages spécifiques.
Maîtrise d’œuvre pour la réalisation de travaux de rénovation du COSEC de Frouard.
Marché de maîtrise d’œuvre pour la réalisation des travaux de rénovation du COSEC de Frouard
Mise en conformité pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite,
Réfection des vestiaires et sanitaires, réfection du sol sportif, mise en conformité acoustique, diagnostics structures
Réhabilitation du bâtiment du club d’aviron, rue Port-aux-Planches à Nancy pour la création des locaux d’Agoraa[lab.]
Rénovation des espaces publics, création de bureaux et de salles de travail, mise en conformité du bâtiment et réhabilitation partielle des façades.
Cette mission a nécessité 12 mois d’études, 8 mois chantier T1 et 10 mois chantier T2