in situ architectes
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scop sarl d’architecture
à capital variable
numéros à l’ordre des architectes
régional . s57—national . s2684
siret . 398 321 901 000 25
L’opération est située sur la frontière franco-allemande et se développe sur 90 hectares, boisée à plus de la moitié. Le Warndt parK a une vocation d’accueil d’activités économiques, de Waldstadt (quartiers d’habitat dans la forêt), d’aire de loisirs, de commerces mais également d’un pôle de services (crèches, maison du parK, restauration, pôle de formation).
La forêt n’a pas de frontière, elle constitue un unique paysage. La forêt se met en scène, elle offre une échelle au site. Sans elle, le Warndt Park n’est plus. Le projet s’articule donc autour de cet environnement fort et sur l’évocation des énergies inhérentes à ce milieu. L’aire de loisirs se veut un terrain d’expériences sensibles, de pratiques pédagogiques et de rencontre intergénérationnelles avec comme source d’inspiration la forêt et toute la biodiversité qu’elle accueille. Les ressources
naturelles sont ainsi réutilisées, détournés afin de créer une atmosphère de récupération et d’inventivité propice à ce lieu. Les
matériaux tels que le sable, le bois et le mulch sont issus de la forêt et irrigue l’ensemble du site. Comme le projet s’inscrit dans un temps long, un parc éphémère viendra initier de nouveaux usages afin d’installer une nouvelle dynamique.
La signalétique.
L’ensemble de l’opération est traversé par un marquage au sol qui guide les différents usagers. En plus d’être fonctionnel, le marquage devient un motif paysager qui créé une identité au site. Le marquage joue avec une gamme de mobilier qui
reprend les couleurs des fonctions renseignées.
La commune de Maron lance la requalification de la Place du Général de Gaulle et la programmation des Bosquets une ancienne friche ferroviaire le long de la Moselle devenue support de promenades et de nombreux évènements fédérateurs.
La place concentre de nombreux usages et services : école, mairie, café et voie verte en devenir, espace de stationnement … Elle souffre cependant d’un manque de structuration et d’une omniprésence de la voiture qui altère son identité de « place de village ». Le projet cherche à redonner une lecture et une cohérence à la multiplicité de ses usages. Il mise sur la séparation et la sécurisation des flux tout en jouant sur la temporalité et la mutabilité de l’espace public pour s’adapter aux évènements. Le paysage de la commune structure les aménagements de la place, le lien vers la Moselle est affirmé, les trames sont soulignées par des gradins et des plantations.
Lien vers la vidéo présentation du projet : https://vimeo.com/761032603
Haussonville est un petit village logé au cœur de son paysage agricole. Son espace public, aujourd’hui majoritairement routier ne laisse pas de place pour accueillir et soutenir la vie du village. La commune, accompagnée par le CAUE de Meurthe-et-Moselle et MMD 54, a lancé une étude afin d’établir un schéma directeur et un phasage des aménagements nécessaires à l’échelle du bourg.
L’étude préalable reconsidère les enjeux circulatoires pour sécuriser et asseoir un espace public fédérateur. Elle a ainsi permis d’identifier plusieurs séquences circulatoires, urbaines et paysagères, d’en extraire les enjeux et les orientations de traitement. Le projet communal a été phasé et découpé en tranches budgétisées. Cette mission sera suivie par la maîtrise d’œuvre complète des différentes tranches.
Le projet d’aménagement de la Place de Gaulle englobe l’espace principal, les abords de la crèche, le square au centre de l’ancien collège et le parvis du théâtre à réhabiliter.
Le monument aux morts est déplacé de manière à ouvrir la perspective. Trois massifs végétaux structurants accompagnent et guident le parcours. Un mobilier spécifique est étudié au pied de ces salons de verdure pour offrir des temps de pause aux visiteurs.
L’aménagement de la place de Gaulle libère la façade de la Caisse d’Epargne et accompagne le visiteur jusqu’au futur théâtre. Ce dernier est du style à l’italienne avec deux balcons, un poulailler et une capacité de 450 places. Il est considéré au XIXe siècle comme le plus beau théâtre du département. Sa requalification fait l’objet d’une mission de la fondation du patrimoine. Le travail de la place assoit ce monument remarquable et anticipe les futurs usages en redonnant à au lieu une capacité d’accueil d’événements festifs, culturels et d’expositions temporaires. Le calepinage de la place est réalisé en pierre de Bourgogne de Buxy. L’espace est libéré de la voiture, il peut ainsi accueillir les grandes terrasses des café et restaurants attenants.
La place Jean Strohmann, ancienne friche industrielle, est un site stratégique pour Pont-à-Mousson : proche du centre, de la Moselle, attenante à l’Abbaye des Prémontrés, elle se révèle comme une porte d’entrée vers la ville et son patrimoine. A la fois lieu de stationnement, de rencontres, point d’atterrissage pour de nombreux visiteurs et vitrine de la ville, son emprise importante concentre des enjeux patrimoniaux et de complémentarité des usages.
Le projet donne une place importante à la végétalisation.
Les mails d’arbres reprennent les formes historique des jardins, ils prodigueront de l’ombre et de la fraîcheur lors des fortes chaleurs. L’entièreté des eaux pluviales de la place seront infiltrées sur place grâce à un revêtement pavé perméable et des noues plantées. La place se veut mutable, l’espace consacré quotidiennement au stationnement permet l’accueil d’évènements de façon ponctuel.
Au cœur du centre-bourg ancien de Foug, la rue François Mitterrand se caractérise par un front bâti dense et haut qui dessine des emprises contraintes et irrégulières. Elle présente de nombreux éléments remarquables aujourd’hui éclipsés par une omniprésence de la voiture et l’état de dégradation de l’espace public ainsi que de certaines façades. La requalification de l’espace public et la revalorisation de ces qualités seront une porte d‘entrée vers une réappropriation de la rue et du centre bourg par ses habitants.
L’aménagement de la rue propose de donner plus de place au végétal et à l’eau. Les sources, alimentant les lavoirs des impasses, sont révélées par un jeu de fils d’eau apparents et de fontaines. Le passage de la circulation en sens unique montant et la mise en place d’un espace partagé relègue la voiture au second plan. Il devient alors possible de dégager des espaces plantés généreux tout au long de la rue. Ces plantations ont pour double enjeux d’adoucir la minéralité de la rue et de gérer l’infiltration des eaux pluviales.
La requalification de la rue François Mitterrand implique d’importants changements à l’échelle du centre-bourg de Foug. La démarche de concertation mise en place positionne les habitants comme acteurs de la mutation de leur lieu de vie à chaque étape du projet : depuis le diagnostic jusqu’à la phase chantier.
La phase diagnostic s’est construite autour d’ateliers participatifs permettant de partager les réflexions, de recueillir les impressions, de tester et d’éprouver les propositions d’aménagements. Ils ont été divisés en deux temps :
– une balade commentée et thématique,
– des ateliers de travail sur plan pour dimensionner les espaces et les usages.
Le plan d’aménagement découlant de ce diagnostic partagé a été la base de l’esquisse. Cette dernière a été présentée et discutée avec les habitants.
Cette association se poursuivra lors de la phase chantier : chaque habitant, s’il le souhaite, sera partie prenante de la plantation de son pied de façade. Un questionnaire a été réalisé pour informer les habitants de la démarche, tester la forme d’appropriation envisagée (simple entretien, jardinage libre…) et les accompagner dans le choix de la palette végétale.
Le centre de Longwy opère sa transformation, le secteur de la Gare est au coeur d’enjeux urbains et territoriaux. Un nouveau park and ride financé à 50 % par le Luxembourg est en cours de construction au droit de la Gare. Si le site est enclavé, l’ambition est au contraire de l’ouvrir sur le centre et de le raccorder au quartier d’habitat de Senelle.
Aujourd’hui la Gare tourne le dos au centre ville. Un nouveau bâtiment -vitrine pourrait lancer une passerelle au-dessus des rails et ainsi offrir une entrée à la gare depuis la rue Labro.
Les aménagements de la Place Leclerc se poursuivent en direction du nouveau parvis de la gare. En parallèle la Chiers se découvre et offre un nouveau paysage naturel à l’arrivée des voyageurs en gare de Longwy.
Le nouveau bâtiment s’ouvre sur l’espace public. Un pan incliné et un jeu d’emmarchements permettent aux piétons de rejoindre la toiture d’un premier bâtiment de niveau avec la passerelle. De ce fait, le bâtiment fonctionne tel une rotule urbaine.
Le rez de chaussée de ce premier bâtiment accueille et renseigne les usagers. L’office de tourisme, la maison du vélo, des locaux pour TGL ainsi qu’un commerce sur les produits locaux y prend place. L’autre partie, tout en corten, intègre un plateau consacré à du coworking, le reste des niveaux serait réalisé pour du bureau. Un ascenseur permet de rejoindre la passerelle de chaque côté de l’ouvrage.
Le nouveau parvis se poursuit en direction de la Chiers sous la forme d’une promenade. Un miroir d’eau prend place sur ce parcours, c’est également l’occasion d’utiliser l’espace comme lieu d’exposition pour des oeuvres monumentales en émaux de Longwy. Cet aménagement répond au projet de Musée des émaux en cours.
Pour permettre la réalisation de ce projet, la gare routière a été déplacée sur la Place Giraud.
Situé entre Meurthe et Canal, à proximité du centre-ville historique de Nancy, reliant la partie Est de la Métropole, le quartier porte les traces de son histoire industrielle.
Le site Alstom est l’un des sites les plus emblématiques de Nancy, témoin d’un patrimoine qui a nourri l’histoire de la Ville. Il est amené à accueillir la future Cité Judiciaire d’ici 2026. Avec cette implantation, c’est tout un quartier qui entame sa transition et doit devenir à terme un territoire d’innovation environnementale, sociale et économique.
IN SITU est intervenu pour lancer une grande démarche participative autour du nouveau quartier écologique Alstom porté par Mathieu Klein et son équipe.
L’équipe d’INSITU s’est mobilisée pour porter la démarche participative de co-construction avec les habitants.
Cette approche a été réalisée en 3 temps forts et a rejoint plus de 400 participants (février-mars-avril 2021) :
– Une conférence numérique, en présence de Mathieu Klein, Président de la Métropole du Grand Nancy, et de Gilles Marseille, Maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université de Lorraine. Animée par Sébastien Yverneau d’In Situ, en charge de l’élaboration du schéma directeur sur le site Alstom : on peut y découvrir l’histoire du site, son passé industriel, la façon dont cela a façonné le quartier mais aussi la ville. Un point d’information sur l’implantation de la Cité Judiciaire et le devenir du quartier y a été proposé.
– Une balade urbaine
en présence des urbanistes et architectes de l’agence In Situ : les participants découvrent ce qui se cache derrière les portes du site Alstom, une invitation à mieux comprendre les réflexions engagées sur les principes d’aménagement.
– Ateliers de Co-construction du schéma directeur
retour sur site avec l’agence In Situ pour définir ensemble les grandes orientations du projet en matière de transition écologique et d’urbanisme transitoire.
Requalification du quartier Voltaire.
Afin de mettre en oeuvre les orientations de l’étude Tour de Ville à l’échelle du quartier Voltaire, la commue de Longwy et Meurthe-et-Moselle HABITAT (MMH) ont décidé de mettre en place une démarche de renouvellement urbain. La volonté de la maîtrise d’ouvrage est de construire un projet urbain autour du maintien, de la valorisation et de la reconstitution du patrimoine de la partie Haute de Longwy. Celle-ci est aujourd’hui structurée par les fortifications Vauban, apparentes ou enfouies. Le cœur de ces fortifications abrite encore la ville historique (reconstruite après les bombardements de la Première Guerre Mondiale), qui est, depuis 2008 inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Bien qu’encore visibles à l’est, les fortifications se sont vues effacées par la construction des nouveaux quartiers à l’ouest (dont le quartier Voltaire). Une des caractéristiques du patrimoine Vauban Longovincien réside dans le fait que le mur, lorsque est apparent, est systématiquement surmonté d’une strate végétale de type forêt.
Le projet s’articule sur une réinterprétation des tracés Vauban qui impose une réorganisation complète du quartier, ainsi les éléments paysagers structurants tels que : les redoutes et les défilés seront révélés par un travail de scénographie paysagère. Des bâtiments sont démolis et permettent la réalisation d’un large parc situé au Nord du quartier. Il correspond à un espace de plein air, à travers cet espace c’est le projet Tour de Ville qui s’exprime. Le parc est planté d’essences forestières type Acer pseudoplatanus, Acer platanoides, Quercus robur, Fagus sylvatica, Carpinus betulus, Pinus sylvestris, Fraxinus excelsior, Sorbus aria, Acer campestris, Prunus avium, … Le défilé, bande engazonné libre aère le parc. Il est jalonné de cheminement en stabilisé, qui bordent la lisière boisée afin d’offrir une vue privilégiée sur le défilé et le nouveau bâtiment en arrière plan. Pour augmenter les événements paysagers, des modelés de sols plantés d’arbres de hautes-tiges, rappelleront les motifs paysagers des fortifications Vauban.
Au centre du quartier, le parvis Vauban accueille une place. Celle-ci revisite le défilé de manière minérale, c’est la nouvelle vitrine du quartier, elle accompagne l’espace central dans la continuité de la rue Voltaire. Il sera avant tout constitué de terre battue ponctuée de carrés plantés, de jardins potagers et clôturés par de la ganivelle. Les arbres, qui orneront ce secteur seront de ramure légère à caractère champêtre (Prunus avium, Malus communis, Sorbus aucuparia, crataegus laevigata, au droit des bâtiments et à caractère ornemental fort (Sophora japonica) au niveau du carrefour central. Ce secteur accueillera des « salons urbains » marqués par du mobilier et un éclairage spécifique.
Au sud du quartier, les espaces publics deviennent un jardin. C’est un espace dédié aux habitants du quartiers. Il se décompose en deux parties : la partie haute boisée et la partie basse du défilé plus ouvert. La partie haute sera plantée d’essences déjà présentent dans le parc au nord et sur les abords des voieries : Tilia europaea, Qercus palustris, Sorbus torminalis, … La partie basse sera végétalisée à l’aide d’arbres fruitiers et de petits arbres (Acer campestre, Prunus serrula et de cépée d’Amélanchier. Cet espace à une vocation ludique, elle regroupe quatre espaces différents : un espace de pique-nique, un espace de balançoires, un espace de jeu de corde et un espace de jeux d’aventure pour les petits. Un plateau permet de créer une continuité entre le Centre Social et le jardin. L’ensemble de ces espaces viennent ensuite se reconnecter au défilé existant.