in situ architectes
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numéros à l’ordre des architectes
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Friauville est un village rue lorrain typique. Défiguré par le passage incessant de la voiture, il s’est mué en un véritable axe routier, reléguant la vie des usoirs au second plan.
Dans le but de retrouver une vie de village, mais aussi de traiter les réseaux aériens, la commune a décidé de lancer une maîtrise d’oeuvre sur sa traversée.
La traversée de Friauville est marquée par plusieurs séquences (usoirs, espaces de centralité, ouverture sur le ruisseau du Longeau). Plusieurs points de conflits ont été identifiés, IN SITU propose des solutions paysagères qui respectent l’identité de la commune. En parallèle, une démarche programmatique a été menée en concertation avec la population.
En phase diagnostic, deux ateliers ont été organisés autour des usages liés aux usoirs et aux places du village. Les participants (20/30 personnes) se sont répartis en groupe de 5/6 personnes traitant d’un côté les usoirs et de l’autre les places.
Chaque groupe se faisait remettre une mallette d’images à coller sur le thème de leurs réflexions. Ils ne pouvaient choisir que 5 images donc 5 usages. Enfin chaque groupe était invité à présenter et expliquer leurs choix. Ces travaux ont été synthétisés de manière à produire les scénarios à venir.
Synthèse de la participation
Les usoirs : les habitants souhaitent que les déplacements piétons se fassent en sécurité et confortablement d’un point A à un point B sans être gênés par la présence de la voiture. Le trottoir pourra être séparé de la voirie. Ils souhaitent la présence de végétaux dans les espaces à traiter, des lieux de repos ombragés. Ils veulent également profiter d’éventuelles surlargeurs pour accueillir d’autres usages rassembleurs.
Les places : un lieu dynamique et animé, un lieu de rassemblement spontané. Les participants souhaitent que l’espace soit vécu comme un lieu de rassemblement pour les fêtes par exemple. Une fontaine serait le signal central. Le lieu pourrait également accueillir un marché et des temps musicaux. Ils souhaitent trouver un mobilier pour le repos. Un four à pain collectif pourrait être imaginé afin d’inscrire de nouveaux usages dans les habitudes des Friauvillois.
Le site est actuellement occupé dans sa partie nord par une ancienne scierie et dans sa partie sud par une menuiserie et des bureaux. Malgré sa situation en lisière de centre-ville, le terrain d’étude offre un paysage en contraste avec le centre bourg. Les maisons mitoyennes laissent place aux façades brutes et aveugles des locaux industriels de la rue des Tournelles. Celle-ci est longée par la rivière et sa ripisylve qui suggèrent l’atmosphère humide des lieux. La rivière sépare aujourd’hui le terrain en deux parties : l’une plus urbaine et industrielle du côté du centre bourg et la seconde comprenant une friche où le végétal
a repris ses droits.
Le site enfriché crée un repère dans le paysage du quartier mais constitue aujourd’hui une coupure dans la pratique du quartier notamment pour relier le centre bourg au quartier des Avioux. Ce potentiel paysagé peut facilement être réutilisé pour créer un parc urbain en lien avec l’EHPAD proche.
Le projet étudie la faisabilité d’un programme mixte contenant du logement senior, des studios pour les étudiants du centre de formation, une couveuse d’entreprises et un musée tourné vers le meuble.
La ville de St Nicolas de Port est confrontée à un manque de stationnement au cœur de ville et au déclin de son marché hebdomadaire (rue Jolain) et de sa rue commerçante (rue Anatole France), phénomènes qui pénalisent l’image du centre-ville. L’absence de parvis, au-devant de la Basilique ou de place et d’espace public attractifs, n’a pas permis par ailleurs de faire émerger une centralité de cœur, et de fixer les flux touristiques et la population locale autour d’un espace de vie.
L’ensemble est aménagé tel un parking paysagé, véritable accueil touristique et porte d’accès au centre historique.
La Ville souhaite ainsi mettre à profit l’ultime réserve foncière qu’elle s’est constituée aux portes du cœur historique, par voie de préemption, avec l’inspiration d’y aménager un espace de vie de qualité, et d’y relocaliser le marché sous un espace couvert (halles), avec des possibilités de stationnement.
Cette réserve foncière s’étend sur 7 900 m² au niveau de l’ilot Brudchoux. Enclavé dans le tissu urbain, mais d’un profil très végétal, ce coeur d’îlot est exclusivement composé de vergers en friches. Une traverse minérale (ruelle Brudchoux) structure l’ensemble, tout en offrant une perspective monumentale sur la Basilique. Le projet a abouti sur la création d’un parc de stationnement paysagé et d’une halle au niveau de l’ilot Brudchoux. La proximité de la Basilique confère à l’ensemble une dimension patrimoniale importante, les échanges et validations de l’Architecte des Bâtiments de France ont été nourries.Le parking est traité en pavés enherbés. L’objectif est d’effacer l’impact de la voiture et de sublimer le lieu par des aménagements qualitatifs.
Le site des Vergers est situé en entrée d’agglomération au Nord de Nancy, au droit de l’A31. L’étude concerne des délaissés du périurbain, des friches naturelles et commerciales, des espaces résiduels. IN SITU et NEGE sont missionnés pour une étude de programmation du site dans un objectif d’extension d’une zone commerciale et de création d’un quartier d’habitat. L’équipe porte toutes les analyses : immobilier, foncier, bilans, objectifs réglementaires, enjeux urbains et sociaux.
Le site des Vergers est actuellement en friche. La zone commerciale du Grand Air, créée dans les années 90, est enclavée, peu attractive et perd des enseignes régulièrement. Elle souffre d’un manque de structuration et son paysage est confus. Tout a été conçu pour la voiture et aujourd’hui les usagers qui y consomment sont les habitants des quartiers limitrophes (les Mouettes,…). L’étude de programmation a démontré qu’il était possible de concevoir un quartier d’habitat au droit de la rue des Forts mais qu’étendre la zone commerciale ne résoudrait pas l’attractivité du site. L’A31 est aujourd’hui vécue comme une barrière, il est donc urgent d’organiser le développement à l’ouest de cet axe de contournement de l’agglomération. D’autant que le manque de structuration de l’ensemble pèse sur les circulations. L’ensemble Croix des Hussards-Grand Air et Vergers doit retrouver une urbanité et un paysage qui organisent, orientent et rendent possible des échanges doux ou motorisés. C’est à cette seule condition qu’un développement est possible. Il convient donc d’investir pour réhabiliter plutôt qu’exproprier pour s’étendre. C’est une question de priorité et de financements. La couture urbaine rapproche les fonction, mutualise les équipements, créé des échanges, du vivre ensemble, de nouveaux besoins.
Les Vergers.
Le quartier d’habitat s’inscrit sur le coteau en friche dans une relation sensible avec la topographie. Ainsi, les constructions s’insèrent dans la pente de manière à maximiser les apports solaires, se protéger du vent et du vent et de la pluie tout en s’inscrivant dans la pente.
La mission d’in situ s’accompagne de la rédaction d’un cahier des prescriptions architecturales, urbaines et paysagères. Y sont traitées, entre autres, les conditions d’insertion des constructions dans la pente ainsi que la manière de traiter talus, déblais, remblais et inscription dans le paysage.
L’opération est située à l’Est de Yutz sur le site des Métalliers à vocation industrielle et se développe su 68 hectares. Le quartier des Métalliers a une vocation à dominante habitat. Toutefois, l’opération accueillera les équipements utiles au développement démographique de la ville, un développement des propositions de mobilité ainsi que quelques commerces et services.
Objectifs
> Mettre en oeuvre un projet urbain cohérent et structurant à l’échelle des différents territoires (quartier, commune, intercommunalité …) ; repenser et rationaliser la répartition des fonctions urbaines
> Requalifier l’entrée de ville en améliorant l’insertion paysagère et architecturale du bâti dédié à l’activité économique et commerciale, rationaliser son implantation, redonner une cohérence et une lisibilité à l’ensemble
> Réaménager / requalifier la place Saint Nicolas, lui redonner une fonction
> Créer une offre d’habitat diversifiée, tant sur le type (location, accession), que sur la forme (maisons isolées, maisons groupées, etc) ou la destination (jeunes couples, personnes âgées, familles, etc)
> Réaliser un urbanisme s’inscrivant dans une logique de développement durable, de préservation et de mise en valeur
de l’environnement, bâti, non bâti et des espaces naturels.
> Atténuer les ruptures urbaines que constituent les deux voies ferrées, retisser du lien entre le quartier Cité et le cœur de ville
> Requalifier l’avenue des Nations sur la partie qui traverse la future ZAC
> Réaliser des équipements publics (voirie structurante et liaison avec les quartiers existants ; espaces publics collectifs,
déchetterie intercommunale, éventuellement autres équipements publics à définir).
Le projet de PLUi de la Communauté de Communes de l’Ouest Vosgien s’est construit autour d’un processus de concertation poussée. L’objectif était double, utiliser la pédagogie pour fédérer les élus des 70 communes autour d’un projet commun, et laisser les acteurs du territoire et la population s’exprimer et participer afin d’obtenir un projet qui soit le plus complet possible.
Les invitations ont été lancées aux institutions, associations, artisans, habitants relayées par les maires des 70 communes concernées. Les ateliers ont pour objectif de mettre en relief les enjeux relatifs à chaque thématique abordée, mais également d’identifier les actions à entreprendre pour répondre à ces enjeux.
Outils de concertation mis en place :
– circuit conférence,
– buffet du terroir,
– ateliers de travail,
– réunions publiques hors procédure,
– tenues de permanences mensuelles afin de rencontrer les élus et les habitants dans une visée pédagogique en site occupé.
Le quartier de la Tuilerie s’inscrit sur une ancienne emprise industrielle dédiée à la brique. Au bord de la Moselle, le long de l’avenue des Nations et bordé par la voie ferrée, le site offre un potentiel de reconquête urbaine, de couture urbaine et paysagère.
L’aménagement du site de la Tuilerie présente un double intérêt urbanistique :
– d’une part, le site constitue l’entrée Nord du centre-ville de Yutz et dispose ainsi d’un emplacement stratégique de reconquête urbaine. La réalisation de logements et de commerces dans la continuité du centre-ville permettra d’étendre ce dernier dans une logique de densification du tissu urbain existant. La mixité des fonctions urbaines et la présence d’équipements et de services dans le secteur favorisent des pratiques urbaines basées sur la proximité (déplacement à pied, en vélo).
– d’autre part, le projet de ZAC permet la reconversion urbaine de sites industriels. Le projet participe ainsi, à une échelle plus large, à la valorisation du sillon mosellan, territoire marqué par la désindustrialisation et un grand nombre de friches urbaines.
Le paysage d’entrepôts désaffectés fait place à un nouveau quartier qui privilégie des formes et fonctions urbaines propre au centre-ville :
> projet d’implantation d’une moyenne surface commerciale
> réalisation de logements selon différentes typologies (habitats collectifs sociaux et en accession à la propriété, foyer AMLI…) avec des ambitions en matière de développement durable et d’écoconstruction
> continuité de la trame viaire existante et requalification des espaces publics : valorisation du cimetière, de l’avenue des Nations.
> dépollution des sols
> mise en place d’une gestion alternative des eaux pluviales et d’une démarche environnementale.
Un motif structurant : la brique.
La brique est un élément de mémoire du site qui devient un élément d’identité du site. Elle peut être utilisée comme matériau principal ou de manière plus symbolique sur les jambages et linteaux ou pour souligner un volume ou une composition de façade.
La caserne Niel, située en limite de Verdun, offre de belles potentialités de reconversion. La ville a donc pour projet d’y créer un écoquartier résidentiel. Le projet doit concilier mixité sociale, mixité générationnelle et fonctionnelle et qualité architecturale et des aménagements, construction et fonctionnement en accord avec les principes du développement durable. L’un des enjeux était la réutilisation des espaces et des bâtiments existants. Ainsi, deux bâtiments militaires sont conservés, et la place d’arme est revue, réajustée et redessinée pour offrir un lieu de rencontre fort à ce quartier.
L’autre enjeu de ce quartier était de le désenclaver et le reconnecter à la ville.
Le programme de ce vaste ensemble contient :
-des logements décomposés en logements sociaux et en accession à la propriété
-deux maisons médicales
-une pharmacie
-des logements pour personnes âgées non dépendantes (80 lits)
-une supérette
-un service d’éducation spéciale et de soins à domicile (sessad)
-un foyer d’accueil médicalisé
-un centre d’hébergement ADAPEM
-un établissement et service d’aide par le travail (esat)
-un équipement public sportif, associatif et loisirs
Nos projets sont ancrés dans une ambition collaborative. .
Partant du principe que l’intelligence ne peut être que collective, notre équipe élabore, pour chacun de ses projets une méthodologie unique de concertation, en fonction des objectifs escomptés, du stade du projet mais aussi et surtout du public visé.
Dans ce présent cas, nous avons rencontré les habitants du foyer d’hébergement ADAPEI, chez eux, dans leur actuel foyer.
Pour ce public, il peut être difficile de se projeter, nous avons ainsi pu comprendre leurs attentes, leurs besoins, leurs fragilités, leurs peurs aussi. Les animateurs et encadrant ont préparé avec les urbanistes et paysagistes les univers à creuser, les jeux à proposer. Dans un deuxième temps, nous leur avons proposé de s’amuser et les avons plongés dans différents univers stimulant ainsi leur créativité et leur imagination. Unanimement, les résidents désiraient un lieu différent, à part, un lieu qui les ferait voyager
La transformation de l’orphelinat existant vise un pôle multi-activités innovant et expérimental, pour favoriser l’accompagnement des personnes en situation de handicap (autisme) au coeur de la Moselle : de la petite enfance à l’insertion professionnelle et citoyenne, un projet transfrontalier à l’échelle de la Région Grand Est.
La commune de Fénétrange est propriétaire d’un bâtiment (un ancien pensionnat) de 12 000 m2 sur 3 hectares, qu’elle
souhaite reconvertir dans un projet solidaire et attractif.
En effet, à la vue des besoins croissants d’accompagnement différent des personnes en situation de handicap (enfants, adolescents, jeunes adultes et adultes) sur le territoire, il apparaît intéressant de proposer un établissement novateur et à la pointe des connaissances scientifiques actuelles et à venir, permettant de couvrir les besoins de personnes présentant notamment des troubles du spectre de l’autisme ou un handicap rare (accompagnement dès la petite enfance, formation,
insertion professionnelle, logement, préparation et accompagnement à l’âge adulte, accompagnement des proches et soutien pour la formation des professionnels).
Le projet consiste en la création d’un pôle attractif à visée médicosociale et sociale, pour offrir un cadre adapté pour accompagner et prendre soin de toute personne en situation de handicap (des très jeunes enfants à des jeunes adultes).
Le projet se veut innovant en proposant un dispositif d’accueil multimodal, répondant aux besoins de chacun : internat, semi internat, internat séquentiel, accueil temporaire, répit, accompagnement global dans les murs et hors les murs, sont autant d’options qui sont étudiées par le Conseil Scientifique.
Le Parc de l’Arsenal est une opportunité foncière majeure pour la ville de Chantraine au regard d’une impossibilité d’extension due notamment à la présence sur le territoire communal d’un domaine forestier important qui limite l’extension urbaine.
Chantraine, assistée par la Société d’Equipement du Bassin Lorrain, a décidé par délibération du 7 septembre 2009 d’engager une opération d’aménagement à vocation d’habitat par le biais d’une procédure de ZAC.
L’ancien quartier militaire de l’Arsenal fonctionnait comme une barrière urbaine et physique. Sa restitution à la commune va engendrer de nouveaux déplacements à travers le quartier d’habitation mais également à travers le parc boisé. Topographiquement, l’Arsenal est le point de passage entre la Camerelle et la route des Forges, c’est donc naturellement que les déplacements pourront se faire à travers le futur quartier d’habitation.
Le quartier est rythmé par des couloirs végétaux d’est en ouest, qui reprennent tout en le respectant, le langage naturel du paysage en place; tout se passe comme si le «jardin» en contrebas venait fertiliser l’ancienne terrasse militaire.
La trame urbaine utilisée est simple. Il s’agit d’une alternance ligne bâtie, corridor écologique et voirie/jardins privés qui impose un rythme et une forme à l’ensemble du quartier.