Aménagement du Parc de l’Arsenal

Le Parc de l’Arsenal est une opportunité foncière majeure pour la ville de Chantraine au regard d’une impossibilité d’extension due notamment à la présence sur le territoire communal d’un domaine forestier important qui limite l’extension urbaine.
Chantraine, assistée par la Société d’Equipement du Bassin Lorrain, a décidé par délibération du 7 septembre 2009 d’engager une opération d’aménagement à vocation d’habitat par le biais d’une procédure de ZAC.

L’ancien quartier militaire de l’Arsenal fonctionnait comme une barrière urbaine et physique. Sa restitution à la commune va engendrer de nouveaux déplacements à travers le quartier d’habitation mais également à travers le parc boisé. Topographiquement, l’Arsenal est le point de passage entre la Camerelle et la route des Forges, c’est donc naturellement que les déplacements pourront se faire à travers le futur quartier d’habitation.
Le quartier est rythmé par des couloirs végétaux d’est en ouest, qui reprennent tout en le respectant, le langage naturel du paysage en place; tout se passe comme si le «jardin» en contrebas venait fertiliser l’ancienne terrasse militaire.
La trame urbaine utilisée est simple. Il s’agit d’une alternance ligne bâtie, corridor écologique et voirie/jardins privés qui impose un rythme et une forme à l’ensemble du quartier.

Parc du quartier Voltaire

Requalification du quartier Voltaire.

Afin de mettre en oeuvre les orientations de l’étude Tour de Ville à l’échelle du quartier Voltaire, la commue de Longwy et Meurthe-et-Moselle HABITAT (MMH) ont décidé de mettre en place une démarche de renouvellement urbain. La volonté de la maîtrise d’ouvrage est de construire un projet urbain autour du maintien, de la valorisation et de la reconstitution du patrimoine de la partie Haute de Longwy. Celle-ci est aujourd’hui structurée par les fortifications Vauban, apparentes ou enfouies. Le cœur de ces fortifications abrite encore la ville historique (reconstruite après les bombardements de la Première Guerre Mondiale), qui est, depuis 2008 inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Bien qu’encore visibles à l’est, les fortifications se sont vues effacées par la construction des nouveaux quartiers à l’ouest (dont le quartier Voltaire). Une des caractéristiques du patrimoine Vauban Longovincien réside dans le fait que le mur, lorsque est apparent, est systématiquement surmonté d’une strate végétale de type forêt.

Le projet s’articule sur une réinterprétation des tracés Vauban qui impose une réorganisation complète du quartier, ainsi les éléments paysagers structurants tels que : les redoutes et les défilés seront révélés par un travail de scénographie paysagère. Des bâtiments sont démolis et permettent la réalisation d’un large parc situé au Nord du quartier. Il correspond à un espace de plein air, à travers cet espace c’est le projet Tour de Ville qui s’exprime. Le parc est planté d’essences forestières type Acer pseudoplatanus, Acer platanoides, Quercus robur, Fagus sylvatica, Carpinus betulus, Pinus sylvestris, Fraxinus excelsior, Sorbus aria, Acer campestris, Prunus avium, … Le défilé, bande engazonné libre aère le parc. Il est jalonné de cheminement en stabilisé, qui bordent la lisière boisée afin d’offrir une vue privilégiée sur le défilé et le nouveau bâtiment en arrière plan. Pour augmenter les événements paysagers, des modelés de sols plantés d’arbres de hautes-tiges, rappelleront les motifs paysagers des fortifications Vauban.

Au centre du quartier, le parvis Vauban accueille une place. Celle-ci revisite le défilé de manière minérale, c’est la nouvelle vitrine du quartier, elle accompagne l’espace central dans la continuité de la rue Voltaire. Il sera avant tout constitué de terre battue ponctuée de carrés plantés, de jardins potagers et clôturés par de la ganivelle. Les arbres, qui orneront ce secteur seront de ramure légère à caractère champêtre (Prunus avium, Malus communis, Sorbus aucuparia, crataegus laevigata, au droit des bâtiments et à caractère ornemental fort (Sophora japonica) au niveau du carrefour central. Ce secteur accueillera des « salons urbains » marqués par du mobilier et un éclairage spécifique.

Au sud du quartier, les espaces publics deviennent un jardin. C’est un espace dédié aux habitants du quartiers. Il se décompose en deux parties : la partie haute boisée et la partie basse du défilé plus ouvert. La partie haute sera plantée d’essences déjà présentent dans le parc au nord et sur les abords des voieries : Tilia europaea, Qercus palustris, Sorbus torminalis, … La partie basse sera végétalisée à l’aide d’arbres fruitiers et de petits arbres (Acer campestre, Prunus serrula et de cépée d’Amélanchier. Cet espace à une vocation ludique, elle regroupe quatre espaces différents : un espace de pique-nique, un espace de balançoires, un espace de jeu de corde et un espace de jeux d’aventure pour les petits. Un plateau permet de créer une continuité entre le Centre Social et le jardin. L’ensemble de ces espaces viennent ensuite se reconnecter au défilé existant.

Etude de programmation pour un pôle médical innovant

La transformation de l’orphelinat existant vise un pôle multi-activités innovant et expérimental, pour favoriser l’accompagnement des personnes en situation de handicap (autisme) au coeur de la Moselle : de la petite enfance à l’insertion professionnelle et citoyenne, un projet transfrontalier à l’échelle de la Région Grand Est.

La commune de Fénétrange est propriétaire d’un bâtiment (un ancien pensionnat) de 12 000 m2 sur 3 hectares, qu’elle
souhaite reconvertir dans un projet solidaire et attractif.

En effet, à la vue des besoins croissants d’accompagnement différent des personnes en situation de handicap (enfants,  adolescents, jeunes adultes et adultes) sur le territoire, il apparaît intéressant de proposer un établissement novateur et à la pointe des connaissances scientifiques actuelles et à venir, permettant de couvrir les besoins de personnes présentant notamment des troubles du spectre de l’autisme ou un handicap rare (accompagnement dès la petite enfance, formation,
insertion professionnelle, logement, préparation et accompagnement à l’âge adulte, accompagnement des proches et soutien pour la formation des professionnels).

Le projet consiste en la création d’un pôle attractif à visée médicosociale et sociale, pour offrir un cadre adapté pour accompagner et prendre soin de toute personne en situation de handicap (des très jeunes enfants à des jeunes adultes).
Le projet se veut innovant en proposant un dispositif d’accueil multimodal, répondant aux besoins de chacun : internat, semi internat, internat séquentiel, accueil temporaire, répit, accompagnement global dans les murs et hors les murs, sont autant d’options qui sont étudiées par le Conseil Scientifique.

Boucle Ravel – Mise en place d’une filière de réemploi des matériaux

Le bailleur social Logiest a décidé de mettre à jour son patrimoine immobilier sur le quartier Ravel à Thionville.

La viabilisation n’est pas modifiée mais les maisons insalubres sont démontées et remplacées par un programme d’habitat mixte.

Certaines démolitions laissent la place à un parc intergénérationnel.

La déconstruction des bâtiments est sélective et valorisée dans un système d’économie circulaire. Réalisée dans le cadre d’un urbanisme transitoire, un village formation est installée sur site sur le thème de la valorisation des déchets et de leur réemploi.

Schéma directeur urbain du campus universitaire Croix Rouge

Cette étude s’inscrit dans une réflexion globale du «campus 3.0» dont les enjeux majeurs sont : la temporalité, la rationalisation et la mutualisation de ses équipements, le développement d’une réelle identité de l’Université de Reims Champagne Ardenne.
L’agence IN SITU est associée à la SCET pour cette vaste mission de programmation universitaire. Plusieurs bâtiments sont démolis et le centre de gravité du campus s’est déplacé au bas du site. Les paysagistes et urbanistes ont proposé de poursuivre le Parc Saint John Perse à l’intérieur du site. Il devient l’axe fédérateur et met en scène les « Corolles ».

 

 

 

PLUi Communauté de Communes de Seille et Mauchère

Les paysages de cette partie du plateau lorrain, comprise entre la Seille, le Sânon et la Meurthe, gardent les traces de l’exploitation du sel.
Suite aux destructions des deux guerres mondiales, la recomposition urbaine et architecturale des villages de la Seille est confiée à des architectes renommés, par exemple, César PAIN à Lanfroicourt.
Les principes de composition urbaine reposent sur une vision hygiéniste de l’organisation et de la pratique de l’espace, et sur le modèle des cités jardins. Ainsi, le village reconstruit doit être salubre, fonctionnel, confortable et comporter des espaces de jardin. Aux côtés du CAUE de Moselle, l’équipe a participé à l’animation d’un circuit pédagogique à destination des élus et des habitants.

Aménagement des espaces publics centraux d’Amance

Jusqu’au 12e siècle, Amance était constituée de trois villages : Magny, Aître et le Mont Sainte Marie. Les trois communes ont fusionné au cours des derniers siècles, les constructions se sont étalées. Toutefois, aux espaces de liaison des trois communes ont été implantés des équipements (écoles, gymnase, parcs).

La Superbe, rivière longeant le bourg, a été le fil conducteur structurant la revitalisation. Elle fait le lien entre les différents équipements, ses motifs paysagers s’étirent vers le centre pour dessiner des espaces cohérents et continus.

In situ a ainsi requalifié trois secteurs : la place Arnault Tzanck (autour du gymnase, de l’école), la place du Mont (sur une ferme démolie), une placette face à la maison Bûcheron.

Place Arnault Tzanck, le stationnement et l’enrobé ont laissé place à un espace paysagé et drainant. Les véhicules s’intègrent dans un environnement végétal puissant pour permettre des usages piétons sécurisés et une réversibilité de l’espace.
Une balade paysagère poursuit les aménagements au droit de la mairie. On puise dans les motifs de la Superbe, et propose des usages temporaires festifs aux espaces (salons, place des fêtes). La grille est conservée et rénovée pour devenir support d’exposition.

Etude pour l’aménagement de la Place de l’Atre

Marquée par son histoire et son évolution, la Place de l’Atre présente de nombreux enjeux à prendre en compte dans un travail de couture et de requalification. Cet espace chargé d’histoire revêt de nombreux symboles forts qu’il conviendra de retrouver au coeur de son aménagement.
La Basilique Saint-Maurice, en plus d’être classée Monument Historique, est un élément symbolique et un signal important à l’échelle de la Ville, c’est dire l’attention qu’il conviendra d’y porter. Le chevet et le portail des Bourgeois donnent sur les espaces à traiter. Le monument raconte l’évolution de la ville, les remparts tout proche et les espaces qui l’entourent.
La place et ses abords s’inscrivent dans un projet global. Il doit prendre en compte les liens complexes entre le site, son histoire, son environnement, les identités urbaines environnantes.
L’étude devra répondre à la fois à ces enjeux et potentialités tout en valorisant et proposant un paysage central de qualité. L’aménagement de ce secteur devra également s’inscrire dans une dynamique urbaine, reliée à son environnement proche et immédiat.

Requalification des casernes Niel

La caserne Niel, située en limite de Verdun, offre de belles potentialités de reconversion. La ville a donc pour projet d’y créer un écoquartier résidentiel. Le projet doit concilier mixité sociale, mixité générationnelle et fonctionnelle et qualité architecturale et des aménagements, construction et fonctionnement en accord avec les principes du développement durable. L’un des enjeux était la réutilisation des espaces et des bâtiments existants. Ainsi, deux bâtiments militaires sont conservés, et la place d’arme est revue, réajustée et redessinée pour offrir un lieu de rencontre fort à ce quartier.
L’autre enjeu de ce quartier était de le désenclaver et le reconnecter à la ville.

Le programme de ce vaste ensemble contient :

-des logements décomposés en logements sociaux et en accession à la propriété
-deux maisons médicales
-une pharmacie
-des logements pour personnes âgées non dépendantes (80 lits)
-une supérette
-un service d’éducation spéciale et de soins à domicile (sessad)
-un foyer d’accueil médicalisé
-un centre d’hébergement ADAPEM
-un établissement et service d’aide par le travail (esat)
-un équipement public sportif, associatif et loisirs

Nos projets sont ancrés dans une ambition collaborative. .
Partant du principe que l’intelligence ne peut être que collective, notre équipe élabore, pour chacun de ses projets une méthodologie unique de concertation, en fonction des objectifs escomptés, du stade du projet mais aussi et surtout du public visé.
Dans ce présent cas, nous avons rencontré les habitants du foyer d’hébergement ADAPEI, chez eux, dans leur actuel foyer.
Pour ce public, il peut être difficile de se projeter, nous avons ainsi pu comprendre leurs attentes, leurs besoins, leurs fragilités, leurs peurs aussi. Les animateurs et encadrant ont préparé avec les urbanistes et paysagistes les univers à creuser, les jeux à proposer. Dans un deuxième temps, nous leur avons proposé de s’amuser et les avons plongés dans différents univers stimulant ainsi leur créativité et leur imagination. Unanimement, les résidents désiraient un lieu différent, à part, un lieu qui les ferait voyager

Aménagement d’une nouvelle entrée à la gare de Longwy

Le centre de Longwy opère sa transformation, le secteur de la Gare est au coeur d’enjeux urbains et territoriaux. Un nouveau park and ride financé à 50 % par le Luxembourg est en cours de construction au droit de la Gare. Si le site est enclavé, l’ambition est au contraire de l’ouvrir sur le centre et de le raccorder au quartier d’habitat de Senelle.
Aujourd’hui la Gare tourne le dos au centre ville. Un nouveau bâtiment -vitrine pourrait lancer une passerelle au-dessus des rails et ainsi offrir une entrée à la gare depuis la rue Labro.

Les aménagements de la Place Leclerc se poursuivent en direction du nouveau parvis de la gare. En parallèle la Chiers se découvre et offre un nouveau paysage naturel à l’arrivée des voyageurs en gare de Longwy.

Le nouveau bâtiment s’ouvre sur l’espace public. Un pan incliné et un jeu d’emmarchements permettent aux piétons de rejoindre la toiture d’un premier bâtiment de niveau avec la passerelle. De ce fait, le bâtiment fonctionne tel une rotule urbaine.

Le rez de chaussée de ce premier bâtiment accueille et renseigne les usagers. L’office de tourisme, la maison du vélo, des locaux pour TGL ainsi qu’un commerce sur les produits locaux y prend place. L’autre partie, tout en corten, intègre un plateau consacré à du coworking, le reste des niveaux serait réalisé pour du bureau. Un ascenseur permet de rejoindre la passerelle de chaque côté de l’ouvrage.

Le nouveau parvis se poursuit en direction de la Chiers sous la forme d’une promenade. Un miroir d’eau prend place sur ce parcours, c’est également l’occasion d’utiliser l’espace comme lieu d’exposition pour des oeuvres monumentales en émaux de Longwy. Cet aménagement répond au projet de Musée des émaux en cours.

Pour permettre la réalisation de ce projet, la gare routière a été déplacée sur la Place Giraud.